Eau et rivières en juillet
Début juillet, le Loir en miroir s'étale
Au port des pêcheurs du vieux village.
L'étang le long du Loir s'est habillé
D'un manteau de lentilles d'eau,
Friandises pour les canards !
Un tronc mort tend ses bras sans espoir
Devant les grands frênes des bords de l'eau,
Dont les troncs creux sont un défi vital
Couronné par leur feuillage fourni.
Loir à Villevêque
Les pelouses brûlées par le soleil
S'allongent pour la promenade
Près de la plage bien fréquentée.
Le petit chemin creux le long du Loir
Nous invite à une halte fraîcheur
Sous les branches basses des arbres.
Le long du Loir, les salicaires dressent leurs épis.
De timides nénuphars surnagent entre leurs feuilles,
L'eau reste haute, le barrage d'amont ne fonctionne plus !
Salicaires, liserons et gaillets s'enlacent
Sur les rives de la rivière fertile.
Réunion des barques en face-à-face
Sur chaque rive du port improvisé.
Au bord du Loir, les vaches ont tondu le pré
Le champ voisin abandonné à son sort fleurit :
Liserons, guimauves* se partagent l'espace.
(*Guimauve ou Althaéa officinalis)
Sur les bords de la Sarthe, les bottes de foin
Jouent aux pions d'un damier grandeur nature.
Le village se niche sur l'autre rive entre les arbres.