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AMOUR TROUBADOUR EN CHANTANT
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  • Quête de connaissances oubliées avec un esprit troubadour. Partage de contes poétiques et de poèmes-chants d'amour, illustrés de photos de nature, pour célébrer l'Amour, la vie et les troubadours.
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20 novembre 2015

Novembre, mois du deuil d'Isis, la grande déesse qui pleure son époux Osiris

Novembre est le onzième mois de notre calendrier. Mais son nom vient du latin "novem", neuf, en effet c'était le neuvième mois de l’ancien calendrier romain.

Après la mi-novembre dans le monde égyptien puis gréco-romain on célébrait la fête de la « Recherche d'Osiris » célébrant le deuil d'Isis.

Isis en deuil (wikipedia)

wikipedia-Isis-en-deuil-Mourning_Isis_Hildesheim

 

Les romains à partir du 11 novembre célébraient les fêtes de l'hiver, les brumales.

Les anglais nommaient ce mois Blot-monath, le mois du sang, sang du sacrifice des animaux avant l'hiver pour les conserver en salaison. Cependant le terme de blot au sens figuré signifie « flétrissure », n'est-ce pas aussi une description de la nature en automne ?

La nuit du 31 octobre au 1° novembre c'est la fête d'Halloween, contraction de l'anglais All Hallows Eve qui signifie the eve of All Saints' Day en anglais c'est-à-dire « la veillée de la Toussaint ».

Le 1° novembre, on fête donc tous les saints (Toussaint) et ce n'est que le 2 novembre que se fêtent les défunts (les morts!). Le jour de la Toussaint étant férié et l'autre pas, c'est en général le 1° que les cimetières sont fleuris et que l'on rend hommage aux morts.

Poème Novembre de Emile Verhaeren (extrait, voir ici pour le lire en entier)

NOVEMBRE

Voici novembre en son manteau grisâtre
Qui se blottit de peur au fond de l’âtre
Et dont les yeux soudain regardent,
Par les carreaux cassés de la croisée,
Les vents et les arbres se convulser
Dans l’étendue effarante et blafarde,

Les saints, les morts, les arbres et le vent,
Oh l’identique et affolant cortège
Qui tourne et tourne, au long des soirs de neige ;
Les saints, les morts, les arbres et le vent,
Dites comme ils se confondent dans la mémoire
Quand les marteaux battants
A coups de bonds dans les bourdons,
Ecartèlent leur deuil aux horizons,
Du haut des tours imprécatoires.

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