Quête de connaissances oubliées avec un esprit troubadour. Partage de contes poétiques et de poèmes-chants d'amour, illustrés de photos de nature, pour célébrer l'Amour, la vie et les troubadours.
Paroles Je t'aime, mais en pensant à mal Parce que tout passe et tout finit Sans la moindre morale Prêt à tout pour que tu m'aimes aussi
Je ne suis pas fréquentable Je t'ai sûrement perdue d'avance Tout ça n'est pas très équitable Je n'ai rien pour ma défense
Au lieu d' rougir de tous mes vices J' voudrais en plus qu'ils soient versa J'aimerais que tu nourrisses Les mêmes sentiments pour moi Les sentiments les plus bas
Je t'aime avec un mauvais fond Parce qu'au fond, je n'y crois plus Et préméditation Depuis la première fois que je t'ai vue
Je suis un félon et un traître Pour que tu me prennes la main Je pourrais même peut-être Donner l'adresse de Jean Moulin
Je suis égoïste et avare Ça non, je te partagerai pas Je nourris à ton égard Les sentiments les plus bas
J'ai pas d'honneur, pas de dignité J'irai pleurer sous ta fenêtre Ce qui te déplaît, je t' le cacherai Je suis un lâche, un malhonnête Je reconnais, je suis pervers J'ai plein d'idées derrière la tête En plus, je chante la bouche pleine
J' suis ridicule J' me sens comme un cheval au galop En plus mes métaphores sont nulles Je suis pas du tout au niveau
J'ajoute que j'ai pas de caractère Tu feras c' que tu veux de moi Les sentiments que tu m'inspires Sont décidement très bas
Combien de fois faut qu' j' le répète Moi, l'impatient compulsif Je t'aime, bordel, c'est clair et net Je suis grossier et agressif
Monomaniaque obsessionnel Il n'y a qu'à toi que je pense Je suis flatteur professionnel "T'es belle, gentille et pis t'es douce"
J'ai pas d' parole, je suis parjure J'avais déjà dit à une autre Que c'est elle que j'aimerais toujours Je suis un menteur, j'ai même pas honte !
Aucune vertu, tous les défauts Il m'arrive de penser qu'un jour J' suis pas crédible et mégalo Ça s' trouve... tu m'aimeras en retour
Cette merveille est dédiée à la Dame, la Madonne, Notre-Dame, elle m'a inspirée un poème:
LA DAME DE CHARTRES
D'abord un sentiment de TROP, Emergeant d'un pays trop plat, Elle en impose par sa masse Solidement implantée sur son tertre.
Elle apparaît dans toute sa splendeur, Trop haute de ses deux tours dissemblables, Trop large et longue pour en faire le tour, Trop richement décorée pour que l'oeil se pose.
Un foisonnement de figures, de sculptures et de lignes Sidèrent soudain l'intelligence et la raison. C'est une encyclopédie qui s'offre au regard, Et chaque détail sollicite l'attention pour être compris.
Comment ne pas se sentir trop petit, trop ébloui Et surtout dépouillé de tout savoir à ses neuf portes Qui pourtant nous préparent à pénétrer plus avant, A passer de la lumière vers la pénombre intérieure.
Dès que le portail couvert de figures est franchi, Le corps est plongé dans la magie fantastique De cette grotte dont les perspectives grandioses Nous accueille dans un monde de PAS ASSEZ.
Pas assez de lumière, si atténuée que l'oeil cherche Vainement des repères dans l'immense espace horizontal, Et se perd dans l'ombre ponctuée ça et là d'ilôts de flammes Devant les chapelles latérales et les autels.
Pas assez de perspective au sol pour indication, Sa croix de surface semble aussi large que longue Avec des collatéraux grands comme une avenue Et un déambulatoire comme une rue du moyen-âge.
Alors, en quête de lumière le regard s'élève Entre les piliers d'une imposante forêt pétrifiée. La lumière bleutée de centaines de vitraux Eclaire chaque élément pourtant pas assez visible.
L'intelligence abdique vaincue par l'admiration, Pas assez de culture religieuse ou architecturale Pour comprendre toutes ses merveilles foisonnantes On se sent démuni, minuscule, désorienté...
Je déambule à la suite d'un touriste avide de Tout Je suis happée par le mouvement des visiteurs, Pas assez de silence, pas assez de recueillement Un tourbillon de sentiments contraires m'assaillent...
STOP. Je m'arrête sur place Comme pour arrêter le temps, Ne serait-ce qu'un instant...
C'est alors que je suis accueillie par la Présence, Un Tout diffus, maternant et enveloppant. Je La cherche dans les vitraux, Elle est là, radieuse, A hauteur d'étoile, Belle Verrière diffusant un bleu rare.
Je La retrouve dans une chapelle, dressée sur son pilier Perdue dans sa robe d'apparat d'où émerge l'enfant, Et pourtant si noble qu'elle inspire la dévotion, Je dépose tout à ses pieds pour entrer dans son Amour.
Je La devine, dans l'église antique du dessous. Image archaïque qui a traversé le temps des hommes Délivrant à tout âge son message éternel d'amour Qui aide à repartir vers son destin, rechargé d'énergie.
Cette cathédrale à nulle autre pareille, sur ses trois niveaux Est un lieu sacré où tout homme, puissant ou humble Est accueilli comme un enfant, aimé sans condition. Libre d'aller plus loin sur son chemin ou celui de la Dame.