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AMOUR TROUBADOUR EN CHANTANT
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  • Quête de connaissances oubliées avec un esprit troubadour. Partage de contes poétiques et de poèmes-chants d'amour, illustrés de photos de nature, pour célébrer l'Amour, la vie et les troubadours.
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26 février 2009

Fête des grand-mères

Poème pour la fête des grand-mères, le 1° dimanche de mars.
Dans ce poème les voeux de fête concernent aussi les grand-pères, il n'y a pas de raison de les négliger!

Pour fêter nos grand-parents

Voici qu’à l’annonce du printemps
Fleurissent les fleurs des champs,
Bientôt finiront les frimas de l’hiver
Alors fêtons en coeur les grand-mères.

Nous leur dédions les chants d’oiseaux
Les promesses de bourgeons éclos,
Les rayons du soleil le plus doux,
Le parfum des violettes et des coucous.

Nous n’oublions pas les grand-pères,
Qui guettent l’éveil précoce de la terre,
Nous leur envoyons aussi comme à Mamie
Nos baisers et nos souhaits ravis.

Bonne fête à vous et que le printemps
Vous soit propice quel que soit le temps.
Voici nos souhaits venus du fond du coeur
Pour réchauffer ce jour d'un petit bonheur.
Marie DUVAL

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23 février 2009

Accordéon-passion

Passons à la découverte de quelques vidéos:

1/ Sur Youtube du 6 Juin 2007

Tango par Estampas Porteñas, filmé au Maag Eventhall in Zürich

DIRECTEUR ARTISTIQUE Carolina Soler DANSEURS Nelson Celis & Yanina F...

http://www.youtube.com/watch?v=R7_rnucyZg8

 

2/ Sur Youtube le 19 Novembre 2006

Richard Galliano joue  Scherzo by John Gart à l'Andoain - Basque Country, gala annuel UNAC (Union de Acordeonistas)

http://www.youtube.com/watch?v=sIsUNCBnHao


 

3/Jazz-Accordéon

http://www.youtube.com/watch?v=xphr8W6IJek

 

4/ Guitare-Accordéon

Hot Club of Hungary joue un classique de Django Reinhardt/ Stephane Grappely.
2007.07.20 New Orleans Jazz Festival

http://www.youtube.com/watch?v=gybn6kvBSoY


 

5/ Astor joue Milonga del Angel Février 07

http://www.youtube.com/watch?v=bbdakZjHTys


 

6/ Andrea Capezzuoli, accordéon diatonique, Polka.  

http://www.youtube.com/watch?v=963VWxsLFiM


 

7/ Total plaisir

Cette scène est extraite du film "Shall We Dance?". Richard Gere alias John Clark et Jennifer Lopez son professeur Paulina dansent un tango sur "Santa Maria (Del Buen Ayre)" des Gotan Project.

http://www.youtube.com/watch?v=bibtqDxXv1o



 

 

8/ Extrait de Lunatico, album du groupe Gotan Project: clip vidéo.

Mai 2006
Avec des effets de miroir...

Leur site: http://www.gotanproject.com/
http://www.youtube.com/watch?v=wZk-LJ_KCMg




9/ Marc Perrone Mai 2007

"La partida" Valse du Venezuela

http://www.youtube.com/watch?v=0QtXifbLObs

 

10/ Accordéon-concert: mon rêve, ce que je préfère de l'accordéon, tout en retenue, en finesse.

Du classique pour un duo: Marianne Piketty & Pascal Contet Transcription of "Nigun"

http://www.youtube.com/watch?v=AFUnwuIlZUA


 

23 février 2009

Références, sommaire

SIXIEME ETAPE : CULTE DES SAINTS.

1/ Croisades, croisés et lieux saints
http://chantsdamour.canalblog.com/archives/2009/02/23/12670472.html

Le culte des martyrs et des saints.
Martyr
http://orthodoxwiki.org/Martyr
Le Culte des saints en Gaule
http://www.culture-routes.lu/php/fo_index.php?lng=fr&dest=bd_me_det&id=00000011
Reliques
http://www.cosmovisions.com/$Saints.htm

Les pèlerinages
Le mystère du pèlerinage
http://www.huyghe.fr/actu_448.htm
En Egypte
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pèlerinage_dans_l’Égypte_antique
En Grèce
http://fr.wikipedia.org/wiki/Oracle_grec
Les inventions de saint Jacques et Compostelle
http://www.parou-saint-jacques.info/spip.php?article75

Question Mystère : L'importance des reliques
Consécration d’un autel
http://www.ceremoniaire.net/sainte_messe/autel1948/autel_1.html
L’autel
http://www.culture.gouv.fr/culture/inventai/extranet/revue/001/jp001.html

Reliques et constructions
St Laurent
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome02/118.htm
Palais de L’Escorial
http://pagesperso-orange.fr/.lyceepasteur-roland/escorial.htm

Les lieux saints
Lieu saint
http://fig-st-die.education.fr/actes/actes_2002/pinet/article.htm
St Sépulcre
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-S%C3%A9pulcre
Le Saint-Sépulcre ou le tombeau de Jésus
http://www.interbible.org/interBible/decouverte/archeologie/1999/arc_990305.htm

La féodalité
Chevalerie
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chevalerie
La Paix de Dieu
http://fr.wikipedia.org/wiki/Paix_de_Dieu
Féodalité
http://fr.wikipedia.org/wiki/Féodalité

Histoire des croisades
http://membres.lycos.fr/historel/moyenage/12e/croisades.html

Templiers
http://www.templiers.net/temple/index.php?page=origines-de-la-milice-du-temple
Croisades
http://fr.wikipedia.org/wiki/Croisades

Souvenirs des croisades
Drapeau
http://www.eurodrapeau.com/drapeau/drapeau.php
Pavillon de pirates
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pavillon_de_pirates

Les os et le crâne
http://www.muse.ucl.ac.be/medias/docs/D11342.pdf
La mort
http://fr.wikipedia.org/wiki/Un_enterrement_à_Ornans

Symbole du Christ
Chrisme
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chrisme

Tombes de croisés ou de pirates ?
Le Golgotha
http://www.interbible.org/interBible/decouverte/archeologie/1999/arc_990924.htm

Enigme : Le jour des jours

23 février 2009

Eclaire-tête

Réponse à 16/ Enigme II, 6° étape :

Cette journée tout à fait remarquable n’a aucun rapport avec les croisés ni la Croisade. C’est un PALINDROME, en chiffres, cette date peut se lire à l’envers comme à l’endroit.

29 11 1192 ou 2911 11 92 !!!


Retour à Enigme II

23 février 2009

Boule de Gomme

Réponse au Casse-tête de 16/ Enigme II, 6° étape :

Dans les églises primitives, les pierres d’autel contenaient les reliques de martyrs ou de saints qui étaient placées dessous ou à l’intérieur. C’étaient ces reliques tout comme les tombeaux des saints qui parfois justifiaient la construction de lieux de culte et surtout leur consécration.

Pour en savoir plus sur l’importance de l’autel
et de la pierre d’autel dans l’église, cliquez sur l’image


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Retour à Enigme II

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23 février 2009

16/ Enigme II 6°étape

Le gardien de « l’Objet » nous propose de découvrir comment nos ancêtres ont élaboré progressivement le culte des martyrs, des saints et des lieux saints de la chrétienté afin de comprendre l’importance de l’Objet et du lieu sacré qui l’a abrité, dans la conscience collective et la vie d’autrefois.

SIXIEME ETAPE : CULTE DES SAINTS.

L’événement des Croisades est le point culminant de ce culte des saints, mais
avant d’en arriver à ces épisodes qui ont bouleversé en profondeur l’histoire occidentale au nom des Lieux Saints chrétiens, il nous faut revenir aux débuts du christianisme.

1/ Croisades, croisés et lieux saints.
Le culte des martyrs et des saints.

Sous la domination romaine, les premiers chrétiens ont été persécutés pour leur foi. Ceux qui sont morts au nom de leur religion (du mot grec martus signifiant « témoin ») sont les martyrs.
Au fur et à mesure de l’élaboration d’une religion chrétienne bien caractérisée, apparaissent à partir du II° siècle, des croyances qui font de la mort une véritable naissance à la Vie éternelle et des martyrs les successeurs du Christ.
Au début du IV° le christianisme désormais autorisé sur les territoires romains par l’Edit de Milan dit « de Constantin », se développe et le culte des reliques de martyrs s’étend, d’abord localement. Ces reliques ont une valeur sacrée, voire surnaturelle pour les populations de l'époque. L’expansion du christianisme touche principalement les villes et s’accompagne d’une véritable prolifération de saints, nouveaux modèles remplaçant les héros antiques et leurs cultes.
Ce phénomène s’accroît encore après la chute de l’Empire Romain d’Occident (476). En réaction à l’anarchie et aux invasions qui se succèdent alors, les religieux forts de leur pouvoir spirituel sur les rois et de leur impact matériel (par la possession de terres liées aux monastères, abbayes…) prennent le relais de l’organisation romaine.
Ainsi au VI° siècle, le culte des saints est en plein essor, soutenu par la floraison de la littérature hagiographique (sur la vie des saints) et la diffusion de reliques venues de lieux saints chrétiens. Les évêques organisent l’expansion des cités, des bourgs autour de tombeaux de saints en l’honneur desquels ils font construire des basiliques puis des églises. Le culte des reliques sera à l’origine des pèlerinages et de l’enrichissement des lieux saints les plus visités.
Aussi partir du IX° avec l’augmentation du pouvoir pontifical de Rome, on assiste à un véritable trafic de reliques (qui sont alors fragmentées en petits morceaux!): les monastères, les abbayes les plus riches se procurent à grands frais des reliques de martyrs ou des premiers papes.

Pour en savoir plus, cliquez sur l’image.

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Les pèlerinages.

Les pèlerinages sont attestés depuis la plus haute antiquité. On en retrouve la trace dans les anciens textes de Mésopotamie, Egypte, Grèce
Ils empruntent et tracent des voies de circulation, d’échange et de transmission qui contribuent à fonder les civilisations et à tisser des liens dans l’espace et le temps ne serait-ce que par la tenue de fêtes sacrées cycliques en l’honneur des dieux antiques ou des héros déifiés.
Dans le christianisme, le culte des saints et des reliques est à l’origine du mouvement des pélerinages d’Occident. Ce mouvement est d’ailleurs encouragé dans la Bible, ainsi l'épître aux Hébreux (11, 13) rappelle aux croyants qu'ils sont des étrangers et des voyageurs sur la terre, de nombreux personnages importants ont pérégriné (sont partis en déplacement) dans leur vie (Abraham, Jacob, Moïse).
La visite des lieux importants de la vie du Christ sont recherchés depuis la fin du II° siècle. Ce type de voyage se développe lorsque l’empereur Constantin fait découvrir et mettre en valeur les Lieux Saints de Jérusalem (IV° siècle).
Avec la cessation de la piraterie fin X° siècle le phénomène s'amplifie.
A partir du XI° siècle le système féodal appuyé par l’organisation religieuse offre une certaine stabilité, ce qui favorise les déplacements.
Au Moyen-âge, Jérusalem et Rome sont les principaux lieux de pèlerinage malgré les difficultés de ces voyages.

Pour en savoir plus sur ces grands pèlerinages, cliquez sur l’image.

1

Le pèlerinage vers Saint-Jacques de Compostelle est plus tardif, il se développe en Espagne à partir du IX°, X° siècle à la suite de la reconquête de l'Espagne chrétienne face aux Sarrasins.
Mais pour l’Europe laborieuse qui se christianise lentement, surtout dans les villages et campagnes, l’essentiel du mouvement pèlerin est local ou régional pour des questions de temps et de moyens, il a lieu lors de la fête d’un saint dédicataire d’une église par exemple (Saint Jacques, Saint Martin…) et remplace le plus souvent des dévotions païennes anciennes après leur christianisation.

QUESTION MYSTÈRE: L'importance des reliques.
Quelle était l’utilisation première des reliques et leur emplacement dans les édifices chrétiens ?

Cliquez pour avoir la réponse "boule-de-gomme".

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Reliques et constructions

Le culte des saints et de leurs reliques aboutit donc à la transformation urbaine et contribue à rythmer la vie de la communauté en introduisant la fête des saints ou la commémoration de certaines de leurs interventions plus ou moins miraculeuses dans le calendrier. Ainsi par exemple Saint Laurent: la commémoration d’une victoire importante le jour de cette fête aurait incité Philippe II, Roi d’Espagne à faire construire au XVI° siècle, le palais-monastère de l’Escorial selon une forme de grille pour rappeler le martyr du saint réputé par ailleurs être un « gardien de trésor ».


Les lieux saints

Importants dans toutes les religions, les lieux saints sont identifiés et recherchés comme les lieux privilégiés de rencontre entre le divin et l'humain, séparés (c'est le sens même de «saint»), isolés du reste du territoire des hommes, mais vus comme «centre du monde» par la communauté qui s’y rend. La croyance antique les reconnaît parfois comme des lieux privilégiés de communication entre différents niveaux de réalité  cosmique, terrestre, souterrain. Religion et pouvoir spirituel aussi bien que pouvoir temporel, matériel y sont en relation étroite.
Pour les chrétiens, les lieux saints les plus importants sont associés aux épisodes de la vie terrestre de Jésus-Christ. Leur découverte et la construction des édifices commémoratifs permettant le culte remonte à l’empereur Constantin (qui provoque la tenue du concile de Nicée pour fixer les éléments principaux du dogme fondateur du christianisme en 325). Avec l’aide de sa mère Hélène, qui met à jour la Croix du supplice, le tombeau…, l’empereur fera construire le Saint Sépulcre, dit le Tombeau du Christ (où il n’est pas, étant ressuscité!) et autres édifices religieux symboliques.
Pendant des siècles, malgré la longueur, les difficultés et les dangers du voyage au départ de l’Europe, les pèlerins se sont rendus sur les lieux saints de Jérusalem et de Palestine. Leur conquête par les Arabes en 638 ne les affectent guère. Mais un tournant décisif est marqué au XI° siècle avec l’interdiction par les Turcs de l’accès à Jérusalem accompagnée de massacres de pèlerins.
La demande d’aide de l’empereur byzantin de Constantinople incite le Pape Urbain II en 1095 à appeler les Chrétiens d’Occident aux armes pour libérer leurs frères d’Orient.


Pour en savoir plus sur l’archéologie, l’histoire…
des lieux saints de Jérusalem, cliquez sur l’image

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La féodalité

L’organisation féodale (feudum en latin signifie « fief »), naît de la désorganisation de l’Empire Romain d’Occident entre V° et VIII° siècle. Le pouvoir est attribué localement à des seigneurs qui sont les vassaux du Roi et sont eux-mêmes pour les plus importants d’entre eux les suzerains de plus petits seigneurs.
Les seigneurs locaux ont un rôle plus important lors des invasions barbares du IX°, X° siècles en raison de l’éclatement de l’Empire Carolingien entre les fils héritiers de Charlemagne. Les comtes, ducs, marquis, barons défendent le territoire et les possessions des nobles ou du clergé en l’absence d’une armée royale centralisée et s’entourent de guerriers à cheval, les chevaliers.
Sous les derniers Rois Carolingiens, certains seigneurs ont d’immenses territoires et deviennent quasiment indépendants du pouvoir royal. Les querelles de pouvoir ou d’extension d’influence entre seigneurs voisins progressent face à un pouvoir royal faible. De fréquentes guerres locales pèsent sur les populations rurales.
Face à ces troubles, l’Eglise forte de son pouvoir spirituel (l’excommunication, étymologiquement « mettre hors de la société », est une sanction redoutée) impose la Paix de Dieu au X, XI° siècle afin de moraliser les mœurs et de canaliser l’usage de la violence. L’Eglise encourage le développement des valeurs de la chevalerie et pose les bases morales de la société médiévale.
Cependant elle sait utiliser la guerre en fonction de ses objectifs et de ses propres intérêts. C’est ainsi que l’idée même de Paix de Dieu peut être considérée comme une étape préalable à l’idée de la Croisade.
Au XI° siècle les chrétiens se considèrent comme frères et sont encouragés à s’unir pour combattre les hérétiques. Ce mouvement concernera d’abord les ennemis en terre étrangère puis les opposants du Pape (croisade contre les Albigeois…).

Pour en savoir plus sur la féodalité, cliquez sur l’image.

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Croisades

Le début de la 1° Croisade date de 1096, en réponse à l’appel lancé du Pape Urbain II, qui s’adresse avant tout à la chevalerie. L’institution de la Paix de Dieu et l’organisation féodale qui fait du chevalier un vassal freine ses ambitions d'aventure et de conquête en Occident. La Croisade lui permet d’accomplir des exploits guerriers en accord avec les préceptes chrétiens. Il œuvre ainsi à son salut tout en exerçant son art de la guerre, de plus il peut disposer de richesses en Orient (biens et terres conquis sur l’ennemi) qui lui sont inaccessibles dans son pays.

Mais le mouvement dès le départ surprend par son ampleur, démontrant une forte aspiration spirituelle au Salut (à la vie éternelle dans l’Au-delà) dont les conditions ne se présentent pas dans la vie quotidienne et un désir de pénitence dans une période de crainte millénariste qui concerne toute une population pauvre (des milliers de pèlerins à pied) et démunie de toute capacité de combat (ils mourront en grand nombre sur le trajet ou seront massacrés en Terre Sainte).

La croisade (qui signifie « prendre la croix », signe distinctif de son engagement) allie les objectifs du pèlerinage aux nécessités de défendre les lieux sacrés de la foi. Jérusalem reste pour les chrétiens le centre du monde spirituel où ils peuvent vénérer la «vraie» croix du supplice du Christ, se recueillir devant le calvaire et le Saint-Sépulcre.
Elle aboutit en 1099 à la fondation d’Etats latins d’Orient et à la prise de Jérusalem dont Baudouin II devient roi après la mort de son frère Godefroi de Bouillon.

La défense de ces États est à l'origine de l'organisation des sept autres croisades principales jusqu’en 1291, date de leur perte au profit des musulmans.
Cependant en Occident, malgré la perte des territoires et positions fortes, les bénéfices, autant matériels que culturels, semblent énormes. L’Europe mobilisée par cet engagement réalise dès le début du XIIe siècle des progrès techniques, économiques et militaires, conditions de son expansion dans le monde et de sa domination qui va s’imposer sur la Méditerranée.

Par ailleurs la rencontre de la culture orientale, l’installation de croisés en terre d’Orient a profondément changé l’organisation sociale et politique. En Occident les biens et richesses sont principalement terriens, pour partir, équiper les hommes, les croisés doivent céder leurs terres aux monastères, abbayes qui étendent ainsi leur pouvoir matériel. Des ordres religieux militaires sont fondés pour protéger et prendre soin des pèlerins de la Terre Sainte (Hospitaliers, Templiers en 1118)

Les Templiers gagneront en importance jusqu’à leur disparition début XIV° siècle. Ils seront déterminants dans l’organisation des transports y compris maritimes, des finances en assurant une fonction de banquiers internationaux, des constructions d’églises, de châteaux et commanderies ; dans le développement de la culture et de l’architecture en particulier gothique.

Pour en savoir plus sur les Croisades, cliquez sur l’image

200px_Seventh_crusade

Souvenirs des croisades.

Notre gardien de l’Objet attire notre attention sur quelques apports originaux liés à la période des Croisades.

Les drapeaux

Les chevaliers au retour des croisades en Europe utilisent de plus en plus les drapeaux, surtout à partir du XI° siècle.  Ils servent de signe d’identification et de ralliement grâce à la représentation d’armoiries ou de symboles distinctifs tandis que les armures ne permettent pas de se reconnaître sur le terrain.

Par la suite, l’usage du drapeau se généralisera à d’autres groupes. Ainsi un des drapeaux les plus originaux est celui des pirates : le Jolly Roger ou pavillon noir comportant un crâne sur deux tibias croisés. Il est surtout signalé à partir du XVII° siècle.

Les Os et le Crâne

Cependant cette représentation particulière de crâne et tibias croisés ("Skull and Bones" en Anglais) n’est pas uniquement un signe de piraterie. On la retrouve dans l’art chrétien sur les crucifix à partir du Moyen-âge.

Voir document pdf à télécharger:

http://www.muse.ucl.ac.be/medias/docs/D11342.pdf
Courrier du Musée de Louvain-la-neuve, n° 8 fin 2008

X_Sur_crucifix_du_17_

Cette même représentation se retrouvera aussi dans le contexte de la Franc-Maçonnerie constituée au XVIII° siècle, héritière de la culture des « maçons-libres » (Free-massons en anglais) constructeurs de cathédrales du Moyen-âge. Voir ainsi le tableau de Courbet, Un enterrement à Ornans (1850)

Symbole du Christ

Les tibias croisés et le crâne, forment la lettre Grecque "Khi" ou "Chi", et la lettre "Rho" sous forme du "P". Ces lettres sont un symbole du mot Christ sous sa forme en Grec.
C’est aussi le graphisme du Chrisme, symbole chrétien répandu en Orient surtout depuis Constantin et utilisé dans l’architecture sacrée des églises et éléments chrétiens en Europe.

Pour en savoir plus sur le Chrisme, cliquez sur l’image

Chrisme

Tombes de croisés ou de pirates ?

Lorsque les croisés ont découvert à Jérusalem les tombes attribuées à des proches de Jésus ou ses apôtres (tombes juives des premiers siècles), ils ont été frappés par la disposition des ossuaires avec les os longs (tibias) en croix et le crâne contrastant sur l’amas des autres os. On retrouvera cette représentation particulière sur des tombes d’anciens croisés dans les cimetières anciens.

Pour en savoir plus sur le Golgotha
(lieu du Crâne connu comme lieu de la crucifixion),
cliquez sur l’image

5_Golgotha

 ENIGME CASSE-TÊTE : Le jour des jours.

Dessin_crois_

La fin de la 3° Croisade est datée du 29 Novembre 1192. En quoi est-elle une journée tout à fait spéciale ?

Pour la réponse Eclaire-tête, cliquez sur l'image.

Eclaire_t_te

Références

23 février 2009

L'Accordéon en tant qu'instrument

Ce week-end près de chez moi se tenait un festival d'accordéon. Ah si vous saviez!

C'est le genre de manifestation à laquelle mon état ne me permet plus d'assister. Qu'importe, je ne vais pas renoncer à ce genre de plaisir et j'y ajoute même celui de partager avec vous.
C'est mon instrument favori, j'en ai joué pendant des années, sans grand talent, mais avec beaucoup de joie lorsque j'en jouais seule.
Un instrumentiste éprouve une satisfaction parfois très intense à "massacrer" un morceau  et c'est tout à fait différent de l'écoute en direct du même morceau parfaitement éxécuté par un véritable artiste! J'ai eu la chance de pratiquer les deux, souvenir, souvenirs...

Bref, il me reste la nostalgie et l'instrument, un accordéon chromatique:


IMGP1302

"Mon" accordéon

De façon plus générale, l'accordéon en tant qu'instrument est récent (XIX° siècle) et complexe, un vrai orchestre à lui tout seul!
Il fait partie des instruments à vent et clavier avec un soufflet.
Attention, on ne peut pas parler de l’accordéon mais bien des accordéons et c'est une  vraie famille!

ACCORDEON DIATONIQUE: le son est différent selon que le soufflet est tiré ou poussé : système bi-sonore.
L’échelle des sons diatonique comporte 5 tons et 2 demi-tons par cycle de 7 notes.

Accord_on_diatonique

Sur Wikipédia Accordéon


ACCORDEON CHROMATIQUE: le son est identique dans les deux sens de soufflet : système uni-sonore.
L'échelle chromatique n'est qu'une succession de demi-tons (comme sur le piano avec la succession de touches blanches et noires notées en dièse ou bémol).
Il se présente parfois avec un clavier main droite piano.

Accordéon chromatique à basses composées.
A la main gauche, l’accordéon a une octave de basses sur 2 ou 3 rangées et des rangées d’accords complets (un par touche).

Accordéon chromatique à basses chromatiques dit de concert (ou bayan en russe).
Son clavier dispose d’un système convertisseur permettant de transformer le clavier de basses composées en clavier chromatique de basses (un bouton donne une note et non plus des accords). C’est l’accordéon utilisé en Conservatoires de musique et les concours d’enseignement officiels.

A_chromatique

Sur wikipédia


Pour en savoir plus, voir sur le site « mon accordéon ».

BANDONEON

Il est né au XIX° siècle sous le nom de Concertina. D’Allemagne il migre vers l’Amérique du Sud où il a beaucoup de succès.
Il a des boutons disposés aux deux bouts du soufflet. De même que pour l’accordéon, on trouve 2 types de modèle : diatonique ou chromatique.


Bandon_on

Sur Wikipédia


Un blog à visiter pour découvrir des artistes…
http://sylviejamet.over-blog.com/3-categorie-268979.html

Un artiste sur Myspace, sur sa page vous pourrez écouter quelques morceaux :
http://www.myspace.com/nunomrsilva

Dans le billet suivant, je vous ferais découvrir mes goûts personnels. Le "Musette", très festif et parfois virtuose n'a pas ma préférence, j'aime mieux l'accordéon-concert plus classique. Mais je ne déteste pas en écouter et je me réjouis lorsqu'une radio offre son antenne à ce roi des instruments.


20 février 2009

Amour toujours

Le soleil me réveille doucement et c’est l’Amour
Du corps au cœur, plus profond, plus fort, plus haut
Qui inonde mes matins, illumine mes nuits.

A-t-on le choix de ses sentiments ?
Et que serais-je si je refusais d’aller là où il me mène ?
Il me faut aimer davantage pour souffrir moins
Et découvrir sur ses pas le pays d’Amour toujours.

Alors qu’importe si je ne comprends pas,
Qu’importe les jugements ordinaires,
Si mon destin m’entraîne sur la voie d’Amour.

Si je n’ai pas choisi, je l’accepte, j’en fais ma loi
Et s’il est le Maître, j’en serai le disciple éperdu
Afin qu’il me guide là où je dois me rendre,
Dans l’Amour-lumière qui libère des entraves
Et donne sens même à l’emportement des sens.

Marie Duval

7 février 2009

L'amour au-delà des mots

Hier soir est venu chez moi celui qui illumine ma nuit.
Il est venu – si l’on peut appeler cela la venue –
Celui qui fait reverdir la poussière et étinceler le firmament de joyaux,
Celui qui rend la patrie suave, bien que lui-même soit sans patrie.
Il met dans la main de l’intelligence une chandelle, disant : «Prends et viens
Jusqu’à mon seuil qui est le refuge où se guérissent les douleurs».

Combien de fois sacrifieras-tu la chandelle au chandelier du corps?
Si ce chandelier n’existait pas, il en existe cent autres.
Tant que tu demeures dans ce monde fait d’argile, ta tâche consiste à jeter des mottes de terre;
Toutes les paroles sont des mottes et elles brisent le cœur.
La nature véritable du miroir de l’âme consiste en la simplicité du cœur ;

Ton désir est d’être éminent dans les sciences et les arts ?
Laisse de côté tout cela ; parle plutôt des qualités de l’Ami plein de douceur,
Lui dont la grâce est un aimant pour les atomes de l’univers.


La loi de l’amour est de permettre la marche à celui qui n’a pas de pieds,
Elle le rend agile, même s’il était paralysé depuis cent ans.
Comme les pigeons se posent sur la tour, les cœurs se posent sur lui,
Car c’est une âme qui ressuscite les corps.

Ne dis plus rien. Oh ! combien tu t’attaches à ces paroles !
L’amour a tant d’explications qui sont au-delà des paroles.


Rumi
Odes Mystiques (Ode 410) p 233

5 février 2009

Références, sommaire

3/ Edifice religieux
http://chantsdamour.canalblog.com/archives/2009/02/05/12389390.html

Le Temple
Temple
http://fr.wikipedia.org/wiki/Temple

Janus
http://fr.wikipedia.org/wiki/Janus_(mythologie)

Construction des temples et basiliques romains
http://users.skynet.be/lotus/colonne/col10-fr.htm

Plan de l’édifice religieux chrétien
http://fr.wikipedia.org/wiki/Plan_basilical

Images, symboles
Cluny
http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Cluny

Cisterciens
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_cistercien

La crise iconoclaste
http://www.mariedenazareth.com/12957.0.html?&L=0%3C%2Fa%3E%25

Maître d'ouvrage et maître d'œuvre, (Villard de Honnecourt)
http://classes.bnf.fr/villard/reperes/index5.htm

Architecture et croix celte
Influence des ordres monastiques sur l'architecture romane en France
http://agora.qc.ca/reftext.nsf/Documents/Art_roman--Origines_de_larchitecture_romane_francaise__2e_partie__les_ordres_monastiques_par_Louis_Camille_Enlart

Rosace
http://rosamystica.oldiblog.com/?page=articles&rub=466554

Roue http://racines.traditions.free.fr/roue/index.htm

Question Mystère : Rosace au sol
Labyrinthe de Chartres
http://www.france-secret.com/chartres_art1.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Notre-Dame_de_Chartres

La francisque
http://racines.traditions.free.fr/francisq/index.htm

Les églises des périodes préromane, romane et gothique
Le Temple du Roi Salomon
http://users.skynet.be/lotus/colonne/col0-fr.htm

Nombre de fondation
http://jeanpaullemonde.com/nombre_fondation.php?rub=21

Architecture romane
http://www.collegeahuntsic.qc.ca/pagesdept/hist_geo/Atelier/Parcours/romane.html#artroman

Enigme : Règle de géométrie
Triangles rectangles
http://pagesperso-orange.fr/debart/geoplan/tr_rectangle_classique.html

5 février 2009

Eclaire-tête

Réponse à 15/ Enigme II, 5° étape :

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Le diamètre de l’enclos est de 50 pieds. La solution est obtenue grâce au triangle dit de Pythagore : l’hypothénuse d’un triangle rectangle inscrit dans un cercle correspond à son diamètre.
L’addition des deux côtés élevés au carré est égale au carré de l’hypothénuse, le 3° côté : a2 + b2 = c2 .
La corde à 13 nœuds permettait de calculer les surfaces en construisant le triangle 3X4X5, triangle cosmique de Platon ou de Pythagore ou encore triangle d’Isis.

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5 février 2009

Boule de gomme

Réponse au Casse-tête de 15/ Enigme II, 5° étape :

C'est le labyrinthe. Associé à la Roue, la rosace, les labyrinthes sont apparus sur le sol des cathédrales, ils sont parfois à l’endroit même où se projette la lumière d’une grande rosace ( Chartres en est l’exemple type, voir la Cathédrale sur wikipédia et ses liens.)
Philippe Borgeaud dans ses Exercices de Mythologie (2004) propose deux étymologies pour le mot labyrinthe, l’une qui serait le palais de la double hache ou LABRYS abondamment représentée sur ses murs, l’autre à rapprocher du mot LAURA, ou pierre en anatolien, ce qui en ferait le palais du rocher (la Déesse, Grande-Mère primitive étant adorée sous forme d’une pierre).
Ce labrys est à rapprocher de la hache bipenne crétoise archaïque associée aussi aux prêtresses de Delphes, (les Labriades). Il est analogue au foudre de Zeus Minos et de même fonction que le marteau de Thor.
  De même la francisque est l’arme de parade du Chef germanique, symbole de son pouvoir cosmique lié à sa connaissance des astres qui “labourent” le ciel: labor (travail en latin) serait aussi à rapprocher de labyrinthe.

La figure en X formée par cette hache, correspondrait à la représentation des levers et couchers solsticiaux du soleil, symbole de son action bienfaisante et des rythmes de culture qu’il impose tout au long de l’année, par ailleurs cette hache est bien l’instrument de travail primitif et donc de fécondité de la terre (déesse Mère).

Pour en savoir plus, cliquez sur l’image.

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5 février 2009

15/ Enigme II 5° étape

Le gardien de l'« Objet » lié à un édifice religieux nous invite à découvrir la présence des principes cosmiques et universels dans les bâtiments sacrés au cours du temps.

3/ Edifice religieux

Le Temple

Nous commencerons par le temple : dans l'Antiquité, le templum est un espace découpé dans le ciel, que les prêtres ont retranscrit sur le sol ; il s'agit alors d'un terrain sacré, sur lequel est construit le bâtiment du culte. Initialement les temples étaient à ciel ouvert ce qui en permettait l’observation par les prêtres.
L’étymologie de Templum vient de la racine indo-européenne [tm], qui veut dire découper, séparer. Le sens est identique en grec ou en latin (templum).
Les plus anciens temples romains obéissaient aux principes cosmiques de construction, prenons par exemple le Temple romain de Janus, le principal dieu romain à l’origine de l’Age d’Or lors de sa coopération avec Saturne exilé sur terre. Il est le dieu des ouvertures, des portes (= janua, janus).
Sur des pièces antiques, sa représentation permet de calculer ses proportions : le rapport entre longueur et largeur est proche de 1,5. Cela correspond aux dimensions du rectangle «solsticial» à cette latitude, déterminé par les levers et couchers du soleil aux solstices. Il était orienté Est – Ouest, ainsi la statue du dieu au milieu, avec ses deux visages, était illuminée toute l’année par les rayons du soleil passant entre ses portes.

Pour en savoir plus, cliquez sur l’image.

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Plan de l’édifice religieux chrétien

A partir du IV° siécle, l’empereur Constantin autorise la liberté de culte, les chrétiens peuvent construire des églises. Ils reprennent le plan rectangulaire des basiliques romaines qui se retrouvera dans les églises romanes. L’orientation Est-Ouest devient la règle sauf particularité locale liée au terrain : le chevet est à l’Est et l’ouverture à l’Ouest.
A noter : l’est correspond à l’orient, du verbe « orior » naître, appliqué au soleil. (D’où le mot orientation). L’ouest correspond à l’occident, du verbe occidere (tomber, se coucher).

Images, symboles

Au VIII° siécle, le culte des images est interdit par l’empereur de Constantinople sur fond de querelle théologique, il faudra attendre 50 ans environ pour qu’il soit de nouveau autorisé par un nouveau concile. Les religieux auront alors le pouvoir d’interpréter et choisir les représentations. On peut distinguer deux tendances principales: les bénédictins sous l’impulsion de Cluny favoriseront la profusion des ornements et des représentations de scènes religieuses (peinture, sculpture). Et ceci jusqu’à l’excès dénoncé par la tendance qui émerge en réaction, celle des cisterciens – en particulier Saint Bernard nourri de tradition druidique - qui recommande la sobriété, le symbolisme abstrait plus proche de la doctrine iconoclaste à l’origine de la célébre querelle des images qui sous-tend la position des uns et des autres à l’égard de l’art religieux.
Cependant ce sont les compagnons constructeurs qui réalisent les ouvrages religieux en utilisant l’ancienne tradition qu’ils sauront adapter à la nouvelle mode chrétienne. Ainsi la «sublime proportion» antique liée au Nombre d’or est renommée la «divine proportion», mais les principes de la Connaissance restent les mêmes.

Pour en savoir plus sur les chantiers du Moyen-Age,

cliquez sur l’image.

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Architecture et croix celte.

Nous avons déjà vu que la croix celte ou druidique était le support de connaissances traditionnelles. Elle est omniprésente aussi dans la conception et les représentations dans l’église chrétienne en particulier romane.
Ces connaissances récupérées dans les premiers monastères, en particulier bénédictins puis cisterciens, seront utilisées au Moyen Age par les constructeurs qu’ils contribuent à former.
La roue ou croix celtique comporte 8 rayons qui sont organisés en « croix à 8 rais » ou «escarboucle» que l’on retrouvera chez les Templiers. Ce sont les 8 visées des levers et couchers du soleil aux solstices d’été et d’hiver et des équinoxes croisant l’axe Nord/ Sud.
La Rosace des cathédrales exprime le même symbolisme, elle est nommée traditionnellement Rota, Roue, elle est en rapport avec la Lumière et le Verbe divin et exprime des rituels temporels cycliques, cosmiques ou religieux.

Pour en savoir plus, cliquez sur l’image.

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QUESTION MYSTÈRE: Rosace au sol?

Quelle est la figure symbolique tracée au sol des cathédrales associée à un symbolisme cosmique tout comme la rosace ? Un indice : cette figure fréquente autrefois a fait l’objet d’une campagne de destruction à la fin du Moyen-Age. 

Pour la réponse "Boule de gomme", cliquez sur l'image.

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Les églises des périodes préromane, romane et gothique

Le modèle d’architecture idéale de référence reste celui du Temple de Salomon tel que décrit dans la Bible puisqu’il a été détruit au VI° siècle avant JC. Les principes de construction des églises sont restés les mêmes pendant des siècles, seules les techniques ont évolué.
Les symboles numériques et géométriques se retrouvent dans le « tracé régulateur », sorte de plan de l’église ou de la cathédrale. Pour retrouver ces éléments de sacralisation des lieux saints liés à leur architecture, il faut revenir aux principes d’orientation et de verticalité en rapport avec le soleil.

Pour suivre ces démarches détaillées, cliquez sur l’image.

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Le plan de l’église chrétienne est habituellement celui de la croix latine symbolisant le corps du Christ, l'abside autour du choeur  est la tête ; le transept traversant la nef forment les bras ; la nef et ses colonnes est son corps.

Pour en savoir plus sur l’art roman et l’architecture,
cliquez sur l’image.

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ENIGME CASSE-TÊTE : Règle de géométrie.

Dans le village proche du chantier de la cathédrale, les compagnons constructeurs ont fait un enclos pour abriter les animaux la nuit. Il est circulaire, entouré de hautes palissades de bois et fermé par un solide portail. Un jour ils décident d’y enfermer un de leur apprenti récalcitrant jusqu’à ce qu’il ait compris une des règles de base de la géométrie des bâtisseurs.
Son maître lui donne les consignes suivantes : il doit partir d’un point quelconque du sud-est de la palissade et se diriger en ligne droite plein Nord puis du point atteint au pied de la palissade il doit partir en direction de l’ouest. Il ne sortira que s’il donne le diamètre de l’enclos.

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L’apprenti compte d’abord 30 pieds puis 40 pieds. Quelle réponse doit-il donner au maître pour sortir et quelle méthode va-t-il utiliser ?

Pour la réponse Eclaire-tête, cliquez sur l'image.

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Références

1 février 2009

Références, sommaire

2/ La géométrie des constructeurs
http://chantsdamour.canalblog.com/archives/2009/02/01/12306153.html

L’homme, modèle de référence
Le temple dans l’homme R. A. Schwaller de Lubicz
http://www.amazon.fr/temple-dans-lhomme-Schwaller-Lubicz/dp/2850767468

Architecture islamique
http://www.isesco.org.ma/francais/publications/archit/P6.php

L’Art des bâtisseurs
http://www.geniedulieu.ch/article.php3?id_article=23%20image%201A

Mesures des constructeurs
Rectangles d’or PDF
www.enfa.fr/cdrv/math/res-ped/PYMATH/B12/Rectangles-d-or.pdf

Tracés avec la corde à 13 nœuds Robert Vincent PDF
www.apmep.asso.fr/IMG/pdf/ADa02.pdf

Question Mystère : les outils du constructeur.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Construction_%C3%A0_la_r%C3%A8gle_et_au_compas

Importance de la géométrie
Image dans la religion
http://www.humanite.fr/2004-08-21_Medias_L-image-de-la-foi

Nombres dans la bible
http://nombresetbible.skynetblogs.be/post/3930907/les-nombres-dans-la-bible-introduction

Nombres géométriques
http://villemin.gerard.free.fr/Wwwgvmm/Geometri/NbGeomet.htm

Le Nombre d’or
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nombre_irrationnel

http://www.bibmath.net/dico/index.php3?action=affiche&quoi=./n/nbor.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Nombre_d%27or

Pentagone
http://pagesperso-orange.fr/therese.eveilleau/pages/truc_mat/textes/nombre_dor.htm#sept

Pythagore
http://www.maths-rometus.org/mathematiques/histoire-des-maths/mathematicien/pythagore.asp

Pentagone : sa construction
http://trucsmaths.free.fr/nombre_d_or.htm#pentagone

Enigme : Le bon plan


1 février 2009

Eclaire-tête

Réponse à 14/ Enigme II, 5° étape:

Voici la solution :

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Le nombre des piliers entre A-D, B-D et C-D est bien 6. L’abbé est enchanté et le chantier peut commencer.


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1 février 2009

Boule de gomme

Réponse au Casse-tête de 14/ Enigme II, 5° étape:

Les outils symboles de l’architecte au sens large – Dieu étant considéré comme le Grand Architecte du monde – sont la règle, le compas et l’équerre. Ils sont représentés associés à la Franc-Maçonnerie traditionnellement héritière des guildes de constructeurs du Moyen-âge.


Pour en savoir plus sur les tracés aux compas et règle,
cliquez sur l’image.


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1 février 2009

14/ Enigme II 5° étape

Sur les pas du gardien de l’objet, nous suivons les étapes d’implantation d’un lieu sacré. Nous avons vu les éléments qui permettent d’en assurer l’harmonie avec le cosmos, dénommé au Moyen-âge le Macrocosme (littéralement «grand ordre universel»). Nous allons découvrir maintenant les principes d’adaptation et donc de construction d’un édifice à l’échelle de l’humain en tant que Microcosme (Modèle humain vu comme une synthèse possédant en lui les principes parfaits de la Création) relié au Macrocosme.

2/ La géométrie des constructeurs.

L’Homme, modèle de référence.

Selon R. A. Schwaller de Lubicz, dans son livre « Le temple dans l'homme » basé sur ses recherches au temple de Louxor, le temple-sanctuaire pharaonique égyptien apparaît comme l'image de l'homme Microcosme, c'est-à-dire comme la projection morphologique humaine des principes cosmiques du Macrocosme.
Les préceptes religieux l’affirment, un temple puis plus tard une église, sont basés sur des mesures d’homme, (Bible*, voir aussi Apocalypse 21), sans oublier que le temple à construire est avant tout l’Homme : le pharaon en Egypte en tant que serviteur de l’ordre cosmique pour son peuple, puis dans les religions monothéistes, chaque homme en tant que croyant (pour la Bible: Saint Paul, 1 Cor, 3, 16, voir aussi les principes d’Architecture islamique)
Le lieu sacré est alors conçu pour favoriser ce plan de réalisation de l’Homme relié au divin.

*Tu as tout disposé avec mesure, nombre et poids (Sg 11,20).

Pour en savoir plus sur cette conception d’une église chrétienne
en tant qu’outil de réalisation humaine, cliquez sur l’image.


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Mesures des constructeurs.

A plusieurs reprises, nous trouvons dans la Bible la mention des unités utilisées par les Maîtres constructeurs (Ezéchiel 40, 5) comme la coudée et la palme. Il est fait mention aussi de la canne à mesurer.
L’utilisation d’unités de mesure « normalisées » (le mètre et ses multiples) est récente. Le maître d’œuvre d’autrefois utilisait les instruments de mesure à sa disposition en référence au corps humain.
Nous savons par les données encore utilisées au Moyen-âge ce que sont ces « mesures d’homme » : la paume, la palme, l’empan, le pied, la coudée. Ces cinq unités de mesure formaient la Quine des bâtisseurs. Le Maître constructeur utilisait une canne où il reportait cette quine, elle servait de référence pour toute la construction.

Pour en savoir plus sur ces mesures et leur utilisation, cliquez sur l’image.

Document Pdf.

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Outils des constructeurs

Le Maître d’œuvre reçoit la commande des dignitaires religieux, il a pour mission de manifester leurs croyances religieuses et donc des références symboliques dans une architecture bien précise obéissant à des règles d’utilisation des matériaux employés aussi dans un but de longévité et de sécurité. Cela s’exprime dans un certain nombre de connaissances ancestrales, transmises de génération en génération au long d’un apprentissage sur le terrain, sous forme initiatique. Ce mode de transmission de savoir, mais surtout de connaissance (voir folklore) a fait ses preuves en l’absence de support écrit et donc de plans pendant des siècles.

Une bonne part de ce savoir concerne la géométrie et l’outil principal est la corde : une ficelle tendue qui tourne autour d’un bâton délimite un cercle ; tendue en ligne ou entre 2 bâtons elle permet de tracer des droites ; avec des nœuds régulièrement disposés, elle détermine des figures complexes.

La corde à 13 nœuds
Elle comporte 12 intervalles égaux, elle peut donc n’avoir que 12 nœuds si une extrémité de la corde n’en a pas. Chaque intervalle mesure une coudée. Tout comme en Egypte antique, pour tracer les limites des terrains au bord du Nil puis celles des constructions, elle sert à tracer des angles droits, des triangles et autres figures complexes sans calcul mathématique.

Pour découvrir ses principales utilisations, cliquez sur l’image.

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QUESTION MYSTÈRE: les outils du constructeur.

Quels sont les outils symboliques, mais aussi pratiques de l’architecte selon la tradition?

Pour la réponse "Boule de gomme", cliquez sur l'image.

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Importance de la géométrie

Pour l’homme de l’Antiquité comme pour les constructeurs du Moyen Age, l’œuvre de Dieu est réglée par les nombres et mesures. Par leur abstraction même, ces données répondent à l’interdiction religieuse de l’image de ce qui est là-haut dans le ciel ou ici-bas sur la terre.
Or les nombres étaient représentés sous forme géométrique (comme avec des cailloux, «calculus» en latin d’où le terme « calculer ») et ils avaient aussi une valeur symbolique : ainsi le carré représente la terre, le pentagone relève du modèle divin (Microcosme).

Pour en savoir plus sur la géométrie des nombres, cliquez sur l’image.

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Le Nombre d’or

L’homme de l’antiquité conçoit les nombres sous forme d’entiers ou de fractions de nombres entiers. Les nombres irrationnels ne pouvaient être pensés ou appartenaient au domaine du sacré. Ils faisaient l’objet de secrets parfois sous peine de mort chez les pythagoriciens. Ils étaient  représentés de façon approchée par des fractions ou par des représentations géométriques. L’un de ces nombres irrationnels est le Nombre d’or.
Si l’on observe les rapports entre les cinq éléments utilisés pour les mesures, on note qu’ils forment une suite géométrique (c’est-à-dire en proportion) de raison (Phi), lettre grecque désignant le Nombre d’or.


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La découpe d’un segment de droite en a et b, « extrême et moyenne raison » selon les termes d’Euclide, permet de définir Phi =a/b
En valeur, Phi= (1+ √5)/2 soit approximativement 1,618.
Ce nombre a de remarquables propriétés mathématiques et se retrouve dans la construction de figures géométriques dont le pentagone.
Notons qu’en ce qui concerne les figures géométriques, le pentagone fait passer de l’équerre au compas.

Le Nombre d’or se trouve parfois dans les proportion d’œuvres humaines harmonieuses ou d’éléments naturels réguliers (coquillages, fleurs, graines et plantes…).

Pour en savoir plus sur le Nombre d’or,
son histoire, son utilisation, cliquez sur l’image :


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Pentagone

Pour les bâtisseurs, le pentagone est une figure importante et la quine s’y inscrit.
Pour les Pythagoriciens, l’étoile à 5 branches contenue dans le pentagone était leur signe de reconnaissance. Cette figure géométrique est naturellement liée au Nombre d’or, en effet dans le pentagone, Diagonale /Côté= Phi, or si le côté = 1, la diagonale = Phi.
Par ailleurs on peut reproduire à l’infini l’étoile et le pentagone à partir d’un pentagone initial, c’est donc une figure finie recélant de l’infini.
Comme nous l’avons déjà signalé, le pentagone est le symbole du Microcosme.

Pour en savoir plus sur la construction du pentagone,
cliquez sur l’image.

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ENIGME CASSE-TÊTE : Le bon plan

Voici le premier plan d’une future église :

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Malheureusement le Maître d’œuvre ne dispose pas du budget nécessaire, il doit revoir son projet à la baisse. Mais attaché aux symboles numériques du plan initial, l’abbé commanditaire insiste pour conserver un nombre de piliers identiques, soit 6 entre A et D, entre B et D, et enfin entre C et D.

Comment peut-il atteindre cet objectif ?

Pour la réponse Eclaire-tête, cliquez sur l'image.

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Références

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