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AMOUR TROUBADOUR EN CHANTANT
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  • Quête de connaissances oubliées avec un esprit troubadour. Partage de contes poétiques et de poèmes-chants d'amour, illustrés de photos de nature, pour célébrer l'Amour, la vie et les troubadours.
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13 septembre 2012

Chrisme, Centre du Monde, Porte d'éternité

Les runes, qui forment l'alphabet nordique nommé Futhark du nom des six premières runes, sont une référence à l'ordre cosmique et plus encore lorsqu'elles sont liées entre elles. Elles sont aussi un repère de vie, une sorte de code, grâce auquel l'humain qui s'y conforme se relie aux dieux qu'elles représentent. Pour l'homme nordique il s'agissait de se mettre en ordre lui-même, en harmonie avec cet Ordre céleste figuré par les concepts sacrés des "lettres" runiques.
Avec la même connotation sacrée, Nigel Pennick nous parle dans son livre Runes et magie, du bouclier de Fionn irlandais, mais aussi du cimier héraldique de Sir John de Warenne au XIV° siècle.
Pensons aussi au Labaron Gaulois associé à la croix de Taranis (sous forme d'une croix dite de Saint-André).

Le symbole fait de runes liées qui deviendra le Chrisme chrétien est le plus important symbole de cet accord du ciel avec soi en toute circonstance, dans la vie comme dans la mort. La combinaison runique ressemblant au chrisme (Gebo, rune du Don des dieux-Wunjo, rune de la Joie) est appelée le Don de la Joie, Joie au sens de jubilation d'être en harmonie avec les dieux de l'Univers. Il en découle une forme de code d'honneur de type "chevaleresque", code qui se retrouvera secondairement en contexte chrétien avec la Chevalerie du Moyen-âge centrée sur la quête du Graal.

Et au bout de cette même voie d'un symbole du Tout incluant comme nous l'avons vu le temps, l'espace, la religion, un code de vie et de connaissances, les formes abstraites d'un alphabet, nous trouvions les chevaliers de l'Ordre du Temple. Ils étaient à la croisée de la chrétienté, des connaissances secrètes sauvegardées de l'Antiquité par les arabes et des rituels magiques, talismaniques.

Pour appuyer ses dires, Abdul me montra une croix que je reconnus comme étant une croix de Malte ou Croix de Saint-Jean. En fait ce symbole est très ancien, il est gravé par exemple sur la poitrine du dieu solaire sumérien Ninurta (analogue du Kronos grec). Il était aussi connu au Mexique (sur le bouclier de Quetzalcoalt), en Crète, en Grèce antique... Voir ici.

En tant que référence cosmique et donc au Dieu créateur de l'Univers, la croix de Malte symbolise la Protection la plus puissante conférée par Dieu en tout point de l'espace et en tout temps. Elle est dite aussi Croix des béatitudes, en rapport avec les huit béatitudes évangéliques (évoquées à son sujet par le Pape Eugène III au XII° siècle) qui sont le code de l'idéal chrétien fondé sur l'Amour, la compassion, l'humilité, la clémence (capacité à pardonner)*. Dans l'intitulé de chaque béatitude on retrouve le terme « béni » ou « heureux » en français, mais en fait le terme grec évoque la Joie au sens sacré, divin du terme!
La Joie au Moyen-âge était aussi un concept plus fort que dans son acception moderne, elle était évoquée en particulier dans le cri de guerre "Monjoie Saint-Denis" et bien sûr par les troubadours (la Gioïa)

* Amour, Humilité et Pardon sont les bases fondamentales de pratiques spirituelles et des approches plus modernes pour "une vie heureuse"! Psychologie.com, Epanews.fr.

La Croix de Malte est par ailleurs associée à la géométrie, science retrouvée (à Jérusalem) et transmise par les templiers en Europe et dont les principes ont permis de passer de l'art roman à l'art gothique. (4) Voir la porte d'une Chapelle Nimes avec Croix de Malte (octogone) ici.

Enfin un découpage particulier est la base d'un codage alphabétique, base d'une cryptographie appelée "Chiffre des templiers".
Avec la croix de Malte, on a les mêmes concepts imbriqués que dans le modèle nordique runique, puis le Chrisme qui apparaît aussi fréquemment sur les bâtiments templiers (comme dans toute la chrétienté).

Pour aller plus loin dans la découverte des chrismes, voir ici, un site fort bien illustré.

(4) Croix des béatitudes et géométrie
http://associationmedievale1412.e-monsite.com/pages/commanderies-et-templiers/entrez-dans-le-temple/cri-de-bataille-des-templiers.html
En 1147 le pape Eugène III donnait la croix à huit pointes dite aux huit béatitudes. Les érudits du Temple ne se sont pas contentés de cette croix et l'on voit très vite apparaître une croix à huit pointes faite toute en courbes démontrant une grande maîtrise de la géométrie qu'ils appliquèrent dans toutes leurs constructions que ce soit de la simple chapelle à la belle cathédrale dite en art gothique que l'on pourrait bien qualifier d'art Templier. Cette croix uniquement Templière emploie toutes les partitions régulière du cercle... de l'unité du cercle (le ciel), au neuf, carré du trois, expression de la totalité de l'être... la construction de cette croix implique les tracés du triangle, du carré, du pentagone, de l'hexagone, de l'heptagone, de l'octogone et de l'ennéagone.

Templiers et géométrie des bâtisseurs

http://www.lordredutemple.com/histoire.html

Les grandes cathédrales gothiques de France sont en majeure partie l’œuvre d’une guilde de maçons, les enfants de Salomon, qui y ont laissé leur marque, le Chrisme à l’épée, une croix celte enfermée dans un cercle. Les Enfants de Salomon, nommés d’après le légendaire bâtisseur du Temple où l’Ordre avait eu ses premiers quartiers, avaient appris les principes de la géométrie sacrée auprès des Cisterciens.
Les Templiers ont donné une Règle aux enfants de Salomon en 1145, à la demande de Bernard de Clairvaux. La règle était toujours donnée par une autorité supérieure. Tout comme Bernard était l’autorité supérieure qui avait donné sa règle aux Templiers, ceux-ci, en tant qu’employeurs et patrons, ont donné leur règle aux enfants de Salomon.

Templiers et architecture
http://lamassenie.over-blog.com/article-18409794.html

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11 septembre 2012

Document sur : Chrisme et Labarum de Constantin, les origines nordiques

Document en rapport avec http://chantsdamour.canalblog.com/archives/2012/09/11/25082371.html

(1) Heaume de la terreur

Dans Rune et Magie, Nigel Pennick
http://books.google.fr/books?id=u3IG5o47tyoC&pg=PA193&lpg=PA193&dq=heaume+de+la+terreur+et+runes&source=bl&ots=9CeoafgujK&sig=uqbSHrH96HCN9uIaVnGKqmL7_sE&hl=fr&sa=X&ei=0bAvUOH8G8Ob1AXilYDoDA&ved=0CGgQ6AEwCg#v=onepage&q=heaume%20de%20la%20terreur%20et%20runes&f=false

http://pagana.wikia.com/wiki/Aegishjalmr

http://talismans.e-monsite.com/pages/oegishjalmr-examen.html

(2) Migrations germaniques
http://fr.wikipedia.org/wiki/Migrations_germaniques
    •    Une pression de peuples à l'est de l'Europe ayant poussé les Germains à migrer vers l'ouest, tels que les Huns au nord de la Mer Noire ayant entraîné la migration des Goths vers l'Empire romain.
    •    Un bouleversement climatique ayant entraîné la diminution des surfaces de terres arables en Europe septentrionale. Cette hypothèse est fortement mise en avant pour expliquer la migration des Cimbres, Teutons et Ambrons au IIe siècle av. J.-C.. De fait, les données anthropologiques recueillies sur des restes humains exhumés des tourbières danoises confirment l'existence de famines récurrentes avant leur migration depuis le Jutland.(Danemark)
    •    Un accroissement démographique important pouvant se corréler à l'hypothèse d'un refroidissement climatique poussant des populations à migrer vers le sud.
    
Du I au III° siècle, de César à Auguste, la frontière nord de l'Empire romain se fixe sur le Rhin et le Danube. Les Germains, divisés et "primitifs" à bien des points de vue, mais impossibles à soumettre, apparaissent comme la menace principale pour la survie de l'Empire. C'est en face d'eux que Rome fixe ses principales forces armées.
Grands et terrifiants aux yeux des Romains, ces anciens Germains acquirent la réputation de guerriers terribles, notamment à la suite du désastre de la perte des 3 légions de Varus, en l'an 9, sous le Principat d'Auguste. Tacite, en opposant leur caractère à celui des Latins auxquels il reprochait la perte des vertus républicaines, contribua à faire d'eux les « Barbares » de l'imagerie populaire moderne. Les guerres romano-germaniques se poursuivent par intermittence, d'Auguste à Marc Aurèle et aux Sévères.
Une partie des peuples « barbares » se fédèrent au IIIe siècle. L'Empire romain doit composer pour assurer sa survie, comme il a su toujours s'adapter dans les différentes étapes de son Histoire. Cette période est contemporaine de l'anarchie militaire et laisse le "limes" gardé par les peuples mêmes qu'il était censé contenir lorsqu'édifié par les troupes régulières de la légion romaine. Cette situation est dangereuse mais les Empereurs n'avaient pas d'autre option (lire l'article sur l'anarchie militaire dans l'Empire romain).
La Gaule est alors secouée par des incursions sporadiques de barbares. En 242, 253 et 276, la Gaule, l'Espagne et le Nord de l'Italie sont dévastés par les Francs et les Alamans. Les Saxons font des raids en Bretagne. Les Goths, par la mer Noire, font des incursions en Asie Mineure.
Rome réussit cependant à repousser les attaques et à intégrer une partie des envahisseurs comme fédérés. Pour se défendre, de nombreuses villes élèvent alors des murailles.

(3) Le labarum avant les chrétiens
Beaucoup croient que le labarum (du moins celui que vit Eusèbe) ne fut construit que bien des années après la prise de Rome. Il n’est pas vraisemblable, dit-on, qu’en pleine campagne on ait pris le temps de créer un pareil objet d’art. D’autres soutiennent qu’il fut fait bien avant l’entrée en Italie, alors que Constantin se trouvait sur le Rhin et organisait de loin sa campagne. C’est là qu’auraient eu lieu et la vision de la croix et l’apparition du Christ. Il nous semble que cette dernière façon de voir s’impose également à ceux qui n’admettent que le récit de Lactance. S’il est compliqué de fabriquer un étendard, il l’est presque autant de graver ou même de peindre le chrisme sur tous les boucliers d’une armée! Ni l’un ni l’autre travail ne se font un matin de bataille! Si les soldats qui passèrent le pont Milvius et entrèrent à Rome le 29 octobre 312 avaient la croix marquée sur leurs armes, si le labarum était parmi leurs étendards, c’est, nous semble-t-il, que vexillum et boucliers étaient déjà chrétiens avant qu’ils n’aient passé les Alpes.

La part de légende dans cette histoire reste cependant forte, d'autant plus que le chrisme est un signe ambigu, Constantin ayant déjà eu en 309 dans le sanctuaire gallo-romain de Grand une vision du dieu Apollon lui conférant un signe solaire de victoire et qu'en 312, l'empereur continue d'adorer le Sol Invictus.

11 septembre 2012

Chrisme et Labarum de Constantin, les origines nordiques

Je demandais pourtant à Abdul s'il était sûr que cette mythologie, nordique au départ, s'était répandue au point d'influencer nos représentations chrétiennes. Abdul me rappela les origines historiques de la France, créée par les Francs qui étaient des Germains, Germains eux-mêmes de tradition nordique. Et ce d'autant plus que l'église avait réalisé son oeuvre de destruction des sources païennes sous domination romaine. Ce n'est pas pour rien que les premiers écrits fixant les références mythiques ancestrales orales sont venues de pays comme l'Islande où cette empreinte romaine a été absente ou moins lourde qu'en Europe de l'ouest.

Le Futhark ou ensemble des runes (nommé d'après le nom des six premières) était considéré comme porteur de valeurs de référence divine afin d'y conformer sa vie pour assurer son salut sur terre et dans l'Au-delà. Dans la tradition nordique puis germanique, les runes étaient utilisées comme intermédiaire avec les dieux et sous forme liée elles composaient des talismans, moyen de s'assurer la faveur des dieux. Ainsi le fameux "Heaume de la terreur" ou "casque de la terreur", symbole fait de runes liées, basées sur l'Etoile céleste, qui assurait l'invincibilité des combattants nordiques. (1)

Or à l'époque de l'apparition du chrisme "inventé" par Constantin, les liens entre romains et tribus germaniques étaient très forts. Ces peuples "barbares", se sont fédérés en partie au III° siècle et étaient la principale menace de l'Empire romain, obligeant localement les romains à s'allier avec certaines tribus germaniques pour défendre leurs frontières. (2) Les germains étaient réputés comme étant redoutables, voire invincibles, semant la "terreur" rien qu'à leur vue.

Avec des alliés pareils, Constantin et ses troupes étaient bien placés pour connaître leurs méthodes "magiques" et guerrières. Nous ne serons donc plus étonnés d'apprendre que le labarum marquait déjà les armes et étendards de l'armée au moment de son entrée dans Rome, alors que le chroniqueur de Constantin date sa fameuse vision de la veille! Constantin avait dit "par ce signe, tu vaincras" et ses soldats lui attribuaient une valeur de talisman probablement à l'égal des germains qu'ils côtoyaient! (3)
Le Labarum, est devenu notre chrisme, dépossédé de ses "pouvoirs magiques", mais avec une valeur universelle associée au Christ rédempteur et victorieux.

Voyons la signification des runes liées sur ce symbole du Labarum (le Chi-Rho).
1/ Nous avons la croix X Gebo, le P ou R plutôt pour Raido. Pour C Mandon, dans "Les origines de l'Arbre de Mai", Gebo est la Rune du Don des dieux, c'est la Rune de la déesse nordique Gefjon qui a conquis des terres en transformant ses fils en boeufs attelés à une charrue! Comment ne pas y voir une analogie astronomique avec les boeufs (étoiles de l'Ourse polaire) qui labourent le ciel du Nord; (rappelons que Septentrion, mot romain pour Nord, signifie sept Boeufs). Gefjon est un avatar de la Grande Déesse Freyja. Le Don et contre-don étaient la base de tous les échanges sociaux dans la société nordique.
2/ Raido, Rune du Chariot, c'est aussi la Rune du voyage, de la chevauchée. Elle représente le Chariot du soleil, la roue cosmique. Le char cultuel, premier véhicule analogue à celui qui parcourt ou laboure le ciel dans la roue ou moulin céleste. Freyr, dieu de la Vie associé à sa parèdre de Freyja y était promené lors de processions rituelles.     

Les deux runes, Gebo et Raido, représentent le centre du ciel ou pôle, le point fixe de référence (Constellation du Cygne) et la constellation la plus repérable qui tourne inlassablement (le Chariot). Notons que le signe archaïque de la rune Raido assemblait la rune de la glace primordiale, I (Isaz) et celle de Sowelo, Rune du soleil victorieux!

Sur le chrisme, nous avions donc une représentation globale du grand Moulin cosmique qui pouvait se décliner aussi bien sous sa version polaire, (avec les constellations du pôle céleste), que solaire (X étant la représentation des lignes de visée solsticiales qui se resserrent avec la latitude jusqu'à devenir comme un I au pôle Nord). Par ailleurs tout cela était contenu dans un cercle, symbole de totalité, du dieu (ou de la déesse selon les époques) suprême créateur de l'Univers dans son ensemble.
Le chrisme était une représentation du Monde, du Centre du Monde.

Je comprenais que ce symbole d'Ordre supérieur représentant le divin puisse être considéré comme le talisman le plus puissant pour les guerriers. Ainsi ils avaient le ciel avec eux: dans la vie ils avaient l'assurance de la Protection et de la Victoire; dans la mort, ils détenaient un passeport pour la Vie éternelle. Le Chrisme était la Porte du Ciel, la Porte du Salut.
Souvenons-nous du salut pythagoricien, Xaipe. (Sur ce blog, ici)
On retrouve la même notion associé à Jésus-Christ, à qui est attribué le Chrisme chrétien en tant que symbole sacré de son nom, il a dit "Je suis la porte" Jean 10 et pour les chrétiens, il est la Porte du Salut. La Porte vers l'Eternité en Dieu.

(1), (2),... voir en Documents ici.

Suite ici.

5 septembre 2012

Document sur : Les CHRISMES et l'âge d'or de l'humanité

Document en rapport avec le message ici.

(1) http://fr.wikipedia.org/wiki/Pal%C3%A9olithique_sup%C3%A9rieur
Le Paléolithique supérieur est la période de la Préhistoire qui est caractérisée par l’arrivée de l’Homme moderne en Europe, le développement de nouvelles techniques (lames, industrie osseuse, propulseur, etc.) et l'explosion de l'art préhistorique. Il se situe entre 35 000 et 10 000 ans avant notre ère et correspond à la fin de la dernière période glaciaire.
La culture du Magdalénien se développe de - 17 000 à - 10 000 et coïncide avec une période de réchauffement coupée de rechutes. Le Paléolithique supérieur s'achève avec la disparition du renne et du rhinocéros laineux due au réchauffement ; c'est la fin de la culture du Magdalénien. Le retour de la forêt entraîne des changements au niveau de l'armement (microlithisation des armatures, généralisation de l'arc)

http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9solithique
Le Mésolithique est la période chronologiquement et culturellement intermédiaire entre le Paléolithique et le Néolithique (entre environ 10 000 et 5 000 ans av. J.-C. en Europe). Les groupes humains de cette période perpétuent un mode de subsistance basé sur la chasse et la cueillette sous un climat tempéré proche de l'actuel. Le Mésolithique est marqué par de tels changements économiques et sociaux que certains auteurs en font la première phase de la Protohistoire européenne. Les études récentes montrent en effet que le Mésolithique voit les populations se fixer sur des territoires limités et développer très progressivement une agriculture sans domestication des espèces végétales, au côté des activités de chasseur-cueilleurs avec des techniques de chasse innovantes (utilisation de microlithes comme armatures de flèches), des pratiques funéraires, l'émergence des premières nécropoles, des conflits sociaux. Le Mésolithique s'achève avec la mise en place progressive des espèces végétales et animales domestiques lors du Néolithique européen et l'économie mésolithique perdure localement jusqu'à environ 2 300 av. J.-C. en Europe septentrionale2.

(2) http://livre.fnac.com/a303150/Michel-Barbaza-Les-civilisations-postglaciaires
Les civilisations postglaciaires, La vie dans la grande forêt tempérée Michel Barbaza 1999
L'amélioration climatique qui a interrompu, il y a près de 12 000 ans, la dernière grande période glaciaire est à l'origine d'une profonde transformation des milieux naturels. Les conditions d'existence liées notamment à la subsistance ont obligé les descendants des chasseurs paléolithiques à adapter leurs systèmes de prédation aux conditions de vie de la grande forêt tempérée.
Grands chasseurs d'aurochs, de sangliers et de cerfs, ils ont spontanément élargi leurs collectes à l'ensemble des ressources disponibles. On est en droit de penser que ces transformations des cadres de vie ont engendré parallèlement un profond remaniement de l'imaginaire épipaléolithique et mésolithique. Un monde nouveau est en gestation.

(3) http://mappemonde.mgm.fr/num11/articles/art06306.html
Epipaléolithique
C’est la continuation de la période précédente: une amélioration climatique qui se résout par un climat proche de l’actuel. En réponse à cet événement, les populations paléolithiques adaptent leurs comportements, notamment cynégétiques. Ce phénomène a débuté dès l’époque précédente. Ces chasseurs élargissent le spectre de la faune chassée, non plus exclusivement aux grands mammifères terrestres, mais vers les poissons (d’abord le Saumon), les oiseaux, les petits mammifères (léporidés, marmottes). Une autre conséquence, qui nous intéresse plus, est une occupation de l’Europe qui se poursuit vers les hautes latitudes.
La remontée du niveau de la mer est insuffisante pour submerger la bande de terre entre le continent et l’Angleterre.
...(cette) période est relativement courte (deux millénaires environ). Cette explosion démographique est le prélude de ce qui va se passer dans la période suivante, le Mésolithique, celle des derniers chasseurs-cueilleurs d’Europe vivant dans un environnement tempéré et plus boisé. À cette époque, le début de l’Holocène, dans l’ensemble de l’Europe, la densité des populations augmente, grâce notamment à un mode de subsistance qui donne une grande part à l’exploitation des végétaux.
Conclusion
...l’amélioration climatique du Tardiglaciaire (16000 ans BP (référence pour BP = Before Present = avant 1950, voir ici), une phase d’extension vers les latitudes hautes (et dans les massifs montagneux) jusque dans le Nord de l’Europe, manifestement liée au retrait des glaces, corrélée à une croissance de la population que montre la multiplication des sites (et qui d’ailleurs se poursuit avec l’explosion démographique néolithique au moment de l’introduction de l’agriculture et l’élevage)...

(4) http://www.archeociel.com/datation_du_puits_de_lascaux.htm
Etoile polaire: Cygne au paléolithique
Position polaire il y a 18000 ans: c'était la constellation du Cygne qui était au pôle à cette époque. Tandis qu'à l'époque magdalénienne, c'était la constellation de la Lyre qui brillait au pôle comme elle brillera à nouveau en l'an 13000.
La scène du Puits de Lascaux est en concordance avec le minuit de l'automne 18730 "avant le présent" (-16000 environ)

(5) http://occidere.wordpress.com/tag/edda/page/2/
Ainsi dans l'Edda poétique, "Les Ases s’assemblent dans l’enceinte du rempart d’Ida. Ils parlent de la poussière puissante laissée par le passé, des preuves de force données dans ce temps et des runes immémoriales de Fimbul-Tyr. — « Alors les Ases retrouveront dans l’herbe les merveilleuses tablettes d’or possédées autrefois par le général des dieux, le descendant de Fiölnir. — La terre portera des moissons non semées, la mer disparaîtra"... Des palais des dieux seront construits... "Suna (le soleil femelle), avant d’être avalée par le Loup, a donné le jour à une fille. Celle-ci parcourra la carrière de sa mère. — Deux êtres humains, Lif et Lifthraser, se sont cachés dans les bois de Hodd-Mimer; ils se rassasieront tous les jours avec la rosée du matin. De ce couple descendra une famille si féconde qu’elle peuplera le monde entier. — Sur Gimle la haute rayonne, plus beau que le soleil, un palais couvert d’or rouge : les bons y seront heureux éternellement.
 
Snorri Sturluson / Edda (livre en ligne)
www.scribd.com/ArsKinovA/d/38705476-Snorri-Sturluson-Edda

5 septembre 2012

Les CHRISMES et l'âge d'or de l'humanité

Message précédent sur Chrisme et Runes ici.
Abdul, mon partenaire de recherche, érudit arabe et breton, était passionné par le sujet, j'en profitais pour lui demander quel sens avaient ces figures représentatives d'un temps ancien pour les hommes qui les avaient gravées dans les églises du Moyen-âge?

Nous avions formulé l'idée que les chrismes étaient des représentations du ciel, des "cosmogrammes" et correspondaient à un moment où la polaire, considérée comme centre du ciel, se trouvait dans la constellation du Cygne en automne (à l'équinoxe d'automne). A quelle période de développement humain cela se rapportait et pourquoi ce moment particulier serait ainsi fixé au point de devenir un talisman, un symbole de ralliement et, ou de Salut pour cette vie et l'Autre monde?

Abdul me répondit qu'il avait fait des recherches sur le sujet, mais n'avait pas trouvé de données scientifiques pour les corroborer. J'appréciais son honnêteté, je lui dis cependant que notre étude sur les mystères de l'église de Tréhorenteuc nous avait déjà bien éloigné des terrains objectifs! Nous ne cherchions pas la rationalité à tout prix, mais plutôt à retrouver les traces des connaissances du passé en sortant des sentiers battus.
Cela le fit rire et il accepta de m'expliquer ses hypothèses qui reposaient sur plusieurs points:
- L'étoile polaire était proche de Delta du Cygne vers -14000 ans, la constellation du cygne est très visible et facile à repérer à l'oeil nu en bordure de la voie lactée.
- Depuis des temps reculés, les hommes ont fait des observations des astres et des étoiles qui sont attestées par de nombreuses découvertes d'objets les représentant et ce dès le Paléolithique.
- La période de - 14000 ans correspond à l'époque du Paléolithique et plus particulièrement à la culture du Magdalénien. L'art se développe alors considérablement sur de nombreux supports. (1) On observe en particulier des gravures avec des symboles solaires et des croix (Par exemple sur des cornes de cerf, voir ici)

Abdul avait tenté de se mettre à la place des hommes de cette période sachant qu'ils avaient déjà un cerveau avec les mêmes capacités de base que les nôtres (sans bien sûr prendre en compte ce que nous devons à nos acquis augmentés de siècles en siècles). La fin de l'ère glaciaire se précise vers - 13000, et le climat se réchauffe.
Les paysages changent avec le développement des forêts. Le gros gibier habituel, les mammouths, rhinocéros laineux,... disparaît peu à peu tandis que se développent de plus petits gibiers, sangliers, cerfs.
Le cadre de vie et les ressources se modifiant, les modes de vie évoluent, ces bouleversements modifient profondément les mentalités et la vision du monde des hommes (2).
Ainsi en 2000 ans, les hommes passent d'un mode de vie de chasseurs-cueilleurs bien organisé depuis des siècles à un changement complet de leur mode de vie lié au changement climatique. Les glaciers fondent et le niveau de l'eau augmente modifiant l'environnement.
A la fin de la période glaciaire du Paléolithique supérieur, la mer est environ à 100 mètres en dessous du niveau actuel. Au début du réchauffement, les glaciers fondent lentement, l'eau abondante favorise le développement de la faune et de la flore, la température devient plus agréable et s'apparente au climat tempéré du XX° siècle. C'est une sorte d'âge d'or pour l'homme qui bénéficiant de meilleures conditions de vie voit sa population augmenter.

Mais le réchauffement se poursuit et cela tourne au drame, des terres occupées sont submergées tandis que de nouvelles sont libérées des glaces, les hommes remontent s'installer vers le nord suivant leur gibier qui lui aussi recherche les conditions stables auxquelles il est acclimaté.(3) La mémoire collective en gardera le souvenir avec les mythes du Déluge et de l'Hyperborée (le Grand Nord).
Or les hommes qui observent et représentent les étoiles et les astres constatent que le point fixe du ciel, la Polaire au moment de ce changement majeur "bascule". C'est principalement lié au phénomène de précession des équinoxes, ce changement est continu mais se concrétise globalement par le passage d'une constellation à une autre justement en 2000 ans. Et c'est la même chose pour le soleil parcourant successivement tous les signes zodiacaux.

Les hommes gardent le souvenir du temps d'avant les grands bouleversements (disparition de leur gibier habituel, terres et habitats submergés, réchauffement avec modification des végétaux permettant certes une augmentation du nombre d'hommes, mais aussi en conséquence la survenue de nouveaux problèmes et de conflits...). Ce temps serait identifié à un âge d'or mis en rapport avec l'étoile polaire -le Clou qui fixe l'ensemble du cosmos, c'est-à-dire l'ordre du monde- repérée dans le Cygne.
Au fur et à mesure des siècles, les hommes découvrent que les changements d'étoile polaire répondent à des cycles, d'environ 26000 ans, d'où cette idée que lorsque la même image du ciel reviendra, l'Age d'or reviendra aussi.
Ainsi dans l'Edda poétique (5), les Ases parlent des preuves de force du passé glorieux et des runes immémoriales de Tyr. La savante Vola prophétise que l'on trouvera dans l'herbe les tablettes d'or qui appartenaient aux dieux Ases, alors le monde renaîtra après avoir été détruit.
Abdul interprétait ces images poétiques (ou kenning) comme la promesse qu'après la fin de ce monde éloigné de l'âge d'or idéalisé et donc associé au Monde des dieux, (donc la fin d'un cycle complet des précessions), la disposition des constellations-runes dans le ciel -conçu comme une tablette où s'inscrit la lumière, (c'est-à-dire par analogie l'or)- reviendrait sur terre (dans l'herbe) et ainsi le Monde lié à cette configuration particulière renaîtrait.

Abdul était si fier et enthousiaste de sa démonstration que je l'applaudis et renonçais à mon esprit critique. Pourtant cela me semblait incroyable que ce symbole, le chrisme, soit resté ainsi sous nos yeux dans de nombreux édifices chrétiens sans que nous n'ayons repéré son rapport avec une représentation du ciel. Sa thèse était trop radicalement différente de tout ce que disaient les autorités en la matière, mais après tout, depuis combien de temps nous posons-nous ce genre de questions avec les moyens permettant de les résoudre?

Quant au choix de l'équinoxe d'automne fixé sur les représentations des chrismes, Abdul le confirmait avec le fait que les hommes de Lascaux auraient eux aussi représenté le ciel d'automne avec une valeur de mort-résurrection attendue.(4)

(1), (2),... Voir Documents ici.

SUITE ici.

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4 septembre 2012

RUNES, TRADITION et Chrismes

Avec mon ami Abdul, érudit arabe et breton passionné par l'univers de l'église du Graal de Tréhorenteuc, nous avons regardé les chrismes d'un oeil nouveau. Nous avons consulté un certain nombre de photos, il fallait se rendre à l'évidence, il n'existait pas qu'un seul type de chrisme (voir ici).

Images ici.

A côté du plus connu, avec l'alpha et l'oméga, d'autres étaient plus originaux:

chi-rho

monogram-of-christ-vatican-jesuswalk.com/christian-symbols/chi-rho.htm

Selon Abdul, le A ou plutôt la forme en trois traits évoquait la rune Algiz. Pour le Omega, c'était l'Irminsul, pilier cosmique runique inversé.

2Irminsul-odinsvolk2bIrminsul-odinsvolk

Irminsul (Irminsul-odinsvolk.ca)


Traditionnellement ces deux éléments sont effectivement associés. Ce type de chrisme présenterait le symbole du sommet de l'arbre du Monde et de l'axe du monde, éléments fixes du cosmos.
Mais qu'étaient dans ce système runique les autres signes du chrisme: le R ou P pour la lettre rho grecque, le X et enfin le S qui s'enroulait sur la partie inférieure?

chrisme

Chrisme-Eglise-de-Coll-architecture.relig.free.fr/chrisme.htm

Remarquer les deux têtes sous le chrisme (Saint Jean d'été et d'hiver, les deux Janus)

Consultons le tableau des runes:
X est la rune Gebo, le Don des dieux; P est la rune de Joie; R est Raido, la Rune du voyage; S ressemble à Eihwaz ou Iwaz, la rune de l'If, l'Arbre sacré de vie et de mort, parfois appelée rune de l'Irminsul car "elle contient les trois grosses racines de l’Arbre du Monde qui abrite toute la création et forme la représentation du Cosmos". (C Mandon, http://racines.traditions.free.fr/runes3o2/index.htm)

J'avais déjà travaillé sur la correspondance entre les Runes et les constellations (voir ici sur ce blog). Je repris la carte des formes runiques des constellations:

57074867_p-1

Futhark-Runes

Ciel et Runes
La correspondance entre runes et constellations donnait :
P ou R : Wunjo/Lion ou Raido/Chariot,
X Gebo/Croix du Nord-Cygne,
S ou Z Rune de l'if-Eihwaz (Iwaz)/Capricorne

Ces runes sont manifestement alignées!

Puis Abdul me montra le chrisme de Poubeau (voir ici)

wikipedia-Poubeau_église_chrisme

wikipedia-Poubeau_église_chrisme


Abdul y voyait une croix de Saint André, représentant le temps à gauche (1); un Irminsul sous forme d'épée à droite; le losange à l'intérieur du Chrisme à gauche ressemblait à la Rune Ing, l'"omega" à droite, sous forme de 2 boules ressemblait à la Rune Berkana ou Berko arrondie. (2) Cette rune évoque en effet les seins de la Déesse mère. Elle forme avec la rune Ing l'image de la Féminité primordiale (Seins et Vulve).
Voir Aneran pour comparer. Remarquer la forme en Irminsul à gauche, la roue du temps à droite.

1043na7Image 1

louron.realbb.net/t47-aneran; v2.patrimoines.midipyrenees.fr/fileadmin/.../IA65000013_02.pdf

Voir ici en gros plan. Chrisme d'Aneran

Abdul m'expliqua que c'était une représentation du ciel centrée sur la Rune Gebo correspondant à une période particulière de l'année: l'équinoxe d'automne* en début de nuit et pour une latitude plus au nord. L'étoile polaire était proche de la constellation du Cygne au Néolithique d'où sa position centrale. (3)
Le P est le Lion ou le R est le Chariot, Z ou S est le Capricorne, Ing le Cocher, Berkana la Vierge.

Pourquoi l'équinoxe d'automne? J'aurais mieux compris l'équinoxe de printemps! Abdul me dit que la fête celte dite du couronnement du Chêne avait lieu à l'équinoxe d'automne. Elle était associée à la fête des morts, c'est la mort de l'année avant la nouvelle année et elle s'accompagne de rituel mort-résurrection. (4)

Enfin Abdul me montra un chrisme d'un autre type:

Monogramme-P
1340hd.free.fr/archives/photosforum/julio/Monogramme-P.S.-Epees.jpg
(Voir en couleur une photo de meilleure qualité sur: http://www.lesfilsdelavallee.fr)

Remarquons
1/ les figures d'Irminsul en haut,

irminsulx2


2/ à gauche, une figure à quatre pétales nous évoquant la croix zodiacale fixe : Taureau, Lion, Scorpion, Verseau (habituellement représentée autour du Christ dans le Tétramorphe).

3/ à droite, une croix grecque, croix solaire

4/ au centre le chrisme: le P ou R et le S sur la ligne verticale;
à gauche cela ressemble à une rune anglo-saxonne: Yr (ici)

Yr ou Y
Dessin rune Yr ou Y

Cette rune correspond à Uruz dans le futhark ancien. C'est la rune de la Force primordiale cosmique, l'Auroch ou Boeuf sauvage.
A droite, nous avons une forme en M à sommet droit, selon Wirth cité par C Mandon, l'Origine de l'Arbre de Mai, (voir ici), c'est une des formes archaïques de la rune Berko ou Berkanan, le signe du dolmen.
Si nous regardons la carte des runes-constellations, nous repérons Uruz (Orion) et Berko (Vierge) sur la partie supérieure d'une croix de Saint-André. Nous repérons aussi le I de Isaz (Bélier) sur la moitié inférieure gauche.
Abdul me dit qu'il s'agissait encore d'une représentation du ciel de l'équinoxe d'automne* pour une latitude du Nord.

Ciel-Runes


Carte des runes

Nous avons sur la même plaque un ensemble exceptionnel : une Croix zodiacale - une Croix polaire - une Croix solaire

Pour en savoir plus sur le symbolisme de ces trois croix, voir ici.

Abdul n'en avait pas encore fini, il me montra quelques curiosités:

crai_0065-0536_1914_num_58_1_73340-St-Bertrand-de-Comminges

Chrisme-St-Bertrand-de-Comminges
persee.fr/web/revues/home/prescript/article/crai_0065-0536_1914_num_58_1_73340-St-Bertrand-de-Comminges

Sur ce chrisme il voyait un oméga-irminsul surmonté de trois branches se rejoignant tel un triban! Nous avons vu dans notre étude des runes, (ici) cette superposition: c'est l'ensemble Persée-Andromède-Pégase représentant le Pilier du ciel. L'Irminsul correspond à Persée, le triban est la forme archaïque de la rune Tiwaz.

chrisme-patrimoine-mont

chrisme-patrimoine-mont.net

Chrisme de Mont
Nous avons le P ou R, un S à l'envers, un "signe du lézard" à gauche et un "oméga" à droite.
Le signe du lézard est une des formes de la rune Algiz (ici). La forme en oméga est la représentation du Pilier du ciel. Le S de la base est inversé, est-ce pour nous signaler que ce schéma des runes est inversé?

Voir sur la carte ci-dessous.

Runes-ciel-oméga


Rune-ciel-oméga

Chrismes, images du cosmos (cosmogrammes)
Les Chrismes sont des symboles sacrés préexistant au christianisme, ce sont des témoignages de l'ordre cosmique au regard de l'éternité, opposé au chaos du monde terrestre soumis au changement et à l'entropie. Ils sont composés de runes liées et en tant que tels ils étaient utilisés comme des talismans, puissant remède à la confusion de l'homme perdu dans l'absurdité apparente des événements qui se déroulent dans le temps.
La figure du Christ qui s'est superposée à ces figures correspond tout à fait à cette notion de repère universel, promesse de vie éternelle et de Salut mis à la portée de chaque humain initié ou non. (5)

* Je n'ai pas assez de connaissance en astronomie pour l'affirmer à mon tour. D'après ce que j'ai compris, plus on est au nord, plus les astres du nord (sur la carte à la latitude de la France) sont plus hauts dans le ciel. Voir http://www.stelvision.com/carte-ciel/, Voir d'autres références pour l'astronomie en partie document (lien ci-dessous).
Si vous avez des idées même contradictoires sur ces hypothèses, n'hésitez pas à laisser des commentaires.

(1), (2)... Document ici.

Suite ici.

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