Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
AMOUR TROUBADOUR EN CHANTANT
AMOUR TROUBADOUR EN CHANTANT
AMOUR TROUBADOUR EN CHANTANT
  • Quête de connaissances oubliées avec un esprit troubadour. Partage de contes poétiques et de poèmes-chants d'amour, illustrés de photos de nature, pour célébrer l'Amour, la vie et les troubadours.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
30 avril 2009

Le choix d'amour

Poème inspiré d'un poème de Rûmi.

Le choix d’amour

Préoccupé par ton propre intérêt, une mouche te terrasse,
Attentif à servir l’Amour, tu es vainqueur de dragons.

Préoccupé par ton propre intérêt, l’Ami est pour toi une épine,
Attentif à servir l’Amour, l’Ami embaume comme un jardin de roses.

Préoccupé par ton propre intérêt, la pluie de tes larmes te submerge,
Attentif à servir l’Amour, la lune te salue de ses bras de lumière.

Préoccupé par ton propre intérêt, tu es un arbre dépouillé de sa parure,
Attentif à servir l’Amour, l’hiver épanouit tes fleurs secrètes.

Préoccupé par ton propre intérêt, ton Ami déserte ton horizon,
Attentif à servir l’Amour, l’Ami réside au plus profond de ton cœur.

Tous tes états d’âme douloureux accompagnent ta quête de sécurité,
Mais au coeur du changement accepté se trouve une oasis de paix.

Tes déceptions traînent à la suite de tes désirs de plaisir,
En renonçant à les combler, l’ordinaire fera ta joie.

Apprécie l’indifférence de l’Ami autant que de tendres attentions,
Contemple sa beauté dans chaque rencontre.

Lorsque ton amour se manifeste à chaque instant de ta vie,
Même dans l’obscur de la nuit, la lune et les étoiles sont tes invités.

Marie Duval


Publicité
26 avril 2009

Références, sommaire

2/ Science et repères traditionnels d'orientation.
http://chantsdamour.canalblog.com/archives/2009/04/26/13513678.html

Le mythe de l’éternel retour
http://www.cairn.info/revue-etudes-sur-la-mort-2003-2-page-121.htm

Lieux de culte chrétiens
http://www.guidecasa.com/bibliotheque/texte04.htm
Lieux de prières
http://www.qantara-med.org/qantara4/public/show_document.php?do_id=855

La cathédrale : image de la Jérusalem céleste
http://www.guidecasa.com/bibliotheque/texte25.htm
Saint Augustin et la Jérusalem céleste
http://www.eleves.ens.fr/aumonerie/seneve/numeros_en_ligne/automne99/elise.html
Spatialisation du sacré au X° siècle
http://medievales.revues.org/document1252.html
Grille de la Jérusalem céleste
http://calendrier-celte.blogspot.com/
Concepts associés à la Jérusalem céleste
http://thoth333.club.fr/htm/thesoralchimie.htm

Archéoastronomie
Archéoastronomy sur wikipédia anglais
http://en.wikipedia.org/wiki/Archaeoastronomy

Ley lines sur wikipédia anglais
http://en.wikipedia.org/wiki/Ley_lines

Question Mystère : Tradition d’habitat
Géographie sacrée chinoise
http://www.nouvelleacropole.org/articles/article.asp?id=220

Histoire du calendrier
http://35.espace.perso.cegetel.net/calendriers/histoire_calendrier.htm
Calendrier chrétien
http://www.courant-d-idees.com/TempsC.htm
Calendrier traditionnel
http://books.google.fr/books?id=mb4k8Jj5DNIC&pg=PA385&lpg=PA385&dq=calendrier+agricole+traditionnel&source=bl&ots=xAsxidxpGX&sig=0oV4EBJG078j1Re0EiqGm2N2lK0&hl=fr&ei=z7bTSZyFBuW7jAfs9dXiBg&sa=X&oi=book_result&resnum=2&ct=result
Calendrier de l’Egypte antique
http://fr.wikipedia.org/wiki/Calendrier_de_l%27%C3%89gypte_antique

Connaissances traditionnelles et iconographie religieuse
Représentations religieuses, développement encyclopédique
www.larousse.fr/ref/nom-commun-nom/2-sacre_89590.htm

« Les dragons de la crue », Philippe Reyt PDF
http://id.erudit.org/iderudit/022899ar

Enigme : L'énigme de l'alchimiste.

Postérité du modèle de la Jérusalem Céleste.
L'histoire de l'alchimie médiévale
http://www.cosmovisions.com/alchimieMAChrono.htm
Pétrarque
http://www.memo-online.com/article.asp?ID=PER_MOY_102
Graal PDF
www.glmrf.org/mr_img/biblio/ext-phil-symbolterre.pdf

Aspects symboliques de quelques rituels maçonniques opératifs
http://www.geocities.com/symbolos_fg/vfrar08.htm

Le Mystère des Cathédrales
L’interprétation ésotérique des symboles hermétiques du grand œuvre
http://www.psychanalyse-paris.com/Le-Mystere-des-Cathedrales.html
Figures du religieux dans l'art contemporain
http://eduscol.education.fr/D0126/fait_religieux_stmartin.htm
Formes célestes et images de ce monde, Gilles ALFERA
http://www.alfera.org/pgs/frmcl.html

26 avril 2009

Eclaire-tête

Réponse à 20/ Enigme II, 7° étape :

Pour obtenir cinq triangles en déplaçant quatre baguettes, voir le schéma :

Alch_001


Le chevalier a bien un grand triangle et quatre triangles, soit cinq triangles au total. L'alchimiste le félicite d'avoir trouvé rapidement la solution, et lui propose en bonus cette autre énigme géométrique :

Alch_003

Comment obtenir trois triangles équilatéraux fermés ou complets en déplaçant quatre baguettes ?

Voici la solution du chevalier.


Alch

Le chevalier a effectivement obtenu un grand triangle et deux petits.

Retour à Enigme II

26 avril 2009

Boule de gomme

Réponse à 20/ Enigme II, 7° étape :

Le Feng Shui comporte tous ces aspects qui permettent à l’homme de se mettre en harmonie avec son environnement et d’y vivre au mieux. Ces principes sont toujours reconnus par la société chinoise actuelle et s’importent maintenant en Occident qui a perdu le lien avec ses propres références dans ce domaine de « géographie sacrée ».
Plus qu’une nouvelle façon de voir la décoration d’intérieur comme le grand public le conçoit le plus souvent en Europe, c’est un véritable art de vivre traditionnel basé sur une philosophie globale de l’homme en relation avec son environnement et même l’univers.

Pour en savoir plus, cliquez sur l’image.

2_Ph


Retour à Enigme II


26 avril 2009

20/ Enigme II 7°etape

L’orientation globale de l’homme dans une société donnée comporte trois niveaux. En premier, il s’agit pour l’être de se repérer dans sa propre vie et dans son rôle au sein du groupe. Cela comporte tout un ensemble de savoirs et de manières d’être qui lui permettront de « tenir sa place » et de se comporter de manière appropriée à la fois pour lui et pour les autres.
En second, l’être a besoin de se repérer dans l’espace ne serait-ce que pour se déplacer et retrouver son chemin. Cette orientation est fondée sur les quatre points cardinaux.
Enfin l’être s’inscrit dans son rapport au cosmos, et en particulier au ciel qui lui fournit l’orientation temporelle.


2/ Science et repères traditionnels d'orientation.

La croix d’orientation totale comporte l’axe Est-Ouest des levers et couchers du soleil, dimension de l’espace.
L’axe Nord-Sud et Zénith-Nadir (soit haut et bas) donne la dimension temporelle déterminée par la position du soleil selon la saison et dans la journée.
Les axes Est-Ouest et Nord-Sud se situent à l’horizontale (monde terrestre). L’axe du Zénith est vertical (lien au monde céleste, divin).

Nous avons vu que quel que soit le modèle de représentation choisi pour cette orientation globale, (triskèle, swastika, croix…), le peuple dont il est la référence organise ses connaissances et son rapport au monde en fonction de ce modèle.
Il s’agit d’un archétype, d’un modèle idéal, pôle d’attraction et de structuration de la pensée des hommes qui l’adoptent.

Le lieu de culte de l’Objet sacré vers lequel le gardien nous guide n’échappe pas à la règle, tout en appartenant au modèle chrétien qui fait naturellement partie de notre paysage et que nous ne considérons plus sous cet angle. Mais sur les traces du gardien, nous allons en chercher l’archétype de référence et l’orientation globale qui s’y rapporte.

Notre société actuelle tout en étant coupée de ses racines culturelles anciennes est issue d’un type de société traditionnel. Cela s’accompagne d’un système de pensée qui se réfère à un modèle immuable appartenant au monde des dieux, au cosmos. Le cosmos, traditionnellement apparaît à l’échelle d’une vie humaine comme étant ce qui ne change pas ou seulement selon des aspects immuables et cycliques.
L’homme est soumis aux aléas d’une vie fragile, facilement perturbée et surtout il est conscient de sa mortalité.  Sa façon d’échapper au temps et à sa dimension d’anéantissement est d’élaborer un modèle permanent dont la connaissance des cycles lui est accessible, transmissible de génération en génération et surtout auquel l’homme peut s’associer afin de bénéficier de l’harmonie suprême que ce modèle représente. C’est ce que les historiens des religions et en particulier Mircea Eliade appelle le mythe de l’éternel retour.

Pour l’homme traditionnel, tout geste, tout acte matériel ou de construction humaine se réfère à un modèle divin, céleste. Et tout est sacré puisque cette conception implique l’homme dans sa globalité en tant que créature et sujet d’une part, en tant que participant et acteur d’autre part de la Création.
Dans ce contexte Eliade dit « La basilique des premiers siècles de notre ère, comme la cathédrale du Moyen Âge, reproduit symboliquement la Jérusalem céleste » et la même vision anime tout l’âge classique. (Mythe de l’éternel retour)

Orientation dans l’espace

Nous avons vu les principes qui conduisent à orienter les bâtiments en fonction de directions significatives sur le plan cosmique dans une perspective religieuse (« reliant » ainsi l’édifice terrestre à la dimension céleste, divine). Le plus souvent c’est l’orient, (l’est) ou le point du lever du soleil un jour déterminé, pour les lieux de culte chrétiens, sauf particularité locale.

Le lieu de culte est ensuite organisé selon un objectif spirituel déterminé par les religieux de l’époque, ce qui peut varier au cours du temps et selon les diverses réformes qui conduisent à mettre en accord les pratiques et l’évolution religieuse des édifices dans la cité.
Dans son plan même, l’église est conçue selon un modèle idéal géométrique et symbolique qui fonde l’architecture, celui de la Jérusalem céleste, du Ciel et du Paradis.
Ce modèle date d’une vision du prophète de l’Ancien Testament Ezéchiel (VI° siècle av. JC) et il a surtout été développé à partir de la description qu’en fait Saint Jean dans l’Apocalypse. Il inspire aussi l’architecture du Temple de Salomon. Il est repris par Saint Augustin au IV, V° siècle en réaction à l’effondrement de l’Empire romain : une organisation humaine pourtant liée au développement du christianisme à l’époque, ne peut être considérée comme œuvre divine. La référence à l’idéal de la «cité de Dieu», Jérusalem céleste et éternelle est la seule voie possible de salut.

Nous allons retrouver cette idée en application plus concrète sur le territoire chrétien aux alentours du X° siècle, après l’éclatement de l’Empire carolingien qui était aussi soutenu par l’église. Le modèle de la Cité céleste va dans un premier temps permettre d’assurer sur le plan social la continuité des valeurs spirituelles en identifiant l’âme chrétienne à l’idéal d’une pierre vivante du Temple spirituel auquel chacun est appelé à participer.
Sur le plan spatial, ce modèle va soutenir le renouveau architectural et le développement sans précédent des lieux de cultes chrétiens. En quelques siècles, le territoire occidental se couvre d’un « manteau d’églises » assimilant au passage les principaux lieux de cultes anciens. L’Eglise est alors porteuse d’une mission de réalisation de la Cité de Dieu sur terre qu’elle met en œuvre en apportant aussi un nouvel ordre, la diffusion des savoirs et en développant son pouvoir temporel concret, territorial tout en imposant son pouvoir spirituel aux puissants.

L’impact de l’implantation matérielle de ce modèle de la Jérusalem céleste est considérable, il fonde notre urbanisme et le développement de notre territoire. L’essentiel de nos bourgs et villages a pour origine ce puissant mouvement monastique de défrichage, de mise en valeur et en ordre de cette période historique.

              Pour en savoir plus cliquez sur l’image.

1_Ph


Pour certains auteurs, le schéma d’implantation des lieux saints, églises, cathédrales et donc des villages et des villes aboutit à un véritable quadrillage du territoire obéissant à des règles d’orientation cosmique (solaire principalement) à grande échelle. D’aucuns n’hésitent pas à parler de « grille de la Jérusalem céleste ».

Pour d’autres, le terme de Jérusalem Céleste est associé aux concepts suivants :
Paradis/Terra Sancta ; Réseau/Treillis de l'Univers ; Res Simplex, Chose simple, fondamentale pour l’Alchimie ; Unus Mundus, le monde unique où Esprit et Matière sont Un selon l’étude des textes traditionnels par Jung, psychothérapeute contemporain de Freud.
 
L’étude des alignements de mégalithes, monuments ou sites remarquables est actuellement favorisée par les nouveaux moyens technologiques (photos satellites, ordinateurs puissants, logiciel d’astronomie). L’Archéoastronomie* est une discipline scienfique en plein développement surtout en Angleterre. (*Archéoastronomy sur wikipédia anglais)

Le concept anglais de Ley lines* correspond de même aux notions d’alignement et de lignes de force telluriques qui ont alimenté de nombreux débats que seule une attitude scientifique pourra trancher pour nous permettre ainsi de mieux connaître notre passé et le niveau de connaissances de nos ancêtres. (*Ley lines sur wikipédia anglais)

QUESTION MYSTÈRE: Tradition d’habitat.
Quel modèle traditionnel antique d’implantation sur le territoire, d’orientation des bâtiments, d’aménagement architectural perdure actuellement (et connaît une expansion récente en Occident)?

Cliquez pour avoir la réponse "boule-de-gomme".

boule_de_gomme_


Orientation temporelle

Nous avons déjà vu le rapport entre le pouvoir religieux puis civil et le découpage, la maîtrise du temps. C’est un enjeu fondamental dans toutes les sociétés et son outil principal est le calendrier. Il faut en distinguer plusieurs types : Calendrier civil, religieux, de travail (agricole en majorité ou marin…).
Le calendrier civil est basé sur la course cyclique des astres. C’était la lune pour le calendrier romain antique, c’est devenu le soleil après la réforme instituée par Jules César (calendrier julien). L’année solaire est divisée en 4 périodes égales marquant les 4 saisons grâce aux jours remarquables que sont les solstices (été et hiver) et les équinoxes (printemps et automne). On retrouve le schéma de la Croix d’orientation.

Le début de l’année a varié selon les époques, mais aussi la durée de l’année, actuellement notre calendrier est dit grégorien (réforme du XVI° siècle). Nous avons un décalage de 13 jours par rapport au calendrier julien.

Le calendrier chrétien s’est construit progressivement sur des siècles, les fêtes chrétiennes ont été adoptées par le calendrier romain au IV° siècle (Empereur Constantin). Les fêtes des martyrs, des saints, de la Vierge Marie ont été instaurées au fur et à mesure. La christianisation de traditions païennes, de rites d’autres religions afin de les supplanter ou de rites archaïques implantés localement en Gaule aboutissent à l’élaboration du calendrier chrétien que nous connaissons aujourd’hui.

Le calendrier du travail de la terre est basé sur les temps forts de la vie rurale : semailles ou plantations, moissons ou récoltes,… Il comprend deux saisons : la saison active « chaude » de fin avril à fin octobre ; la saison de préparation ou moins active, «froide», de novembre à mi-avril.

Pour en savoir plus, cliquez sur l’image.

3_Ph

Le calendrier « idéal » doit donc répondre à de nombreux critères pour être adopté par la population. Pensons aux mésaventures du calendrier égyptien religieux et de son décalage par rapport à l’inondation du Nil. Le calendrier chrétien a su s’adapter et la « sagesse populaire » s’en est emparée en y greffant des dictons significatifs, en adoptant des saints patrons…
On va retrouver ces principaux saints du calendrier traditionnel qui figurent dans l’église aux côtés d’autres saints évoqués pour des protections ou des bénéfices particuliers (contre la peste, des maladies, pour la fertilité, le mariage…).

Connaissances traditionnelles et iconographie religieuse

Un des fondements de la religion est le sentiment de sécurité qu’elle procure à ses fidèles en lui donnant des repères et des moyens d’agir sur le monde et la nature.
L’église et la cathédrale étaient conçues comme des livres d’images destinés à l’éducation des masses illettrées tandis que les religieux assuraient concrètement la transmission des savoirs.
En ce sens, le mythe chrétien offrait un ensemble cohérent chargé de sens et capable de transfigurer ou de donner des clés concètes pour vivre au quotidien. En éliminant ce qui était contraire à son dogme, en assimilant ce qui le servait, l’église a ainsi élaboré au cours des siècles des représentations religieuses d’un savoir social, spirituel et moral, technique et pratique, créant une véritable civilisation à vocation universelle.

Nous pouvons suivre l’évolution de la pensée au travers de l’iconographie religieuse. Basée longtemps sur la pensée analogique qui procède par correspondance (une chose représente une autre ou un concept), à partir du XI° siècle les cisterciens mettent en place les fondements d’une pensée plus abstraite, symbolique basée sur le nombre et la forme.
Progressivement la pensée évolue dans un cadre de référence à l’histoire (supposée vraie) et au rationalisme naturaliste puis scientifique. Mais ce sera en perdant la capacité de proposer un modèle cohérent accessible à tous, ce qui est pourtant fondamental dans une société pour assurer sa cohésion, la transmission de ses valeurs et savoirs.

Pour en savoir plus, voir le document en PDF « Les dragons de la crue », Philippe Reyt
http://id.erudit.org/iderudit/022899ar

4_Ph


ENIGME CASSE-TÊTE : L'énigme de l'alchimiste.

Lors des croisades, des chevaliers découvrent de nouveaux savoirs, ainsi l’un d’eux rencontre un alchimiste qui lui propose l’énigme suivante :


Alch_002

Comment transformer ces trois triangles en ne déplaçant que quatre baguettes pour obtenir cinq triangles ?

Pour la réponse Eclaire-tête, cliquez sur l'image.

Eclaire_t_te


Postérité du modèle de la Jérusalem Céleste.

Nous venons de voir l’importance de ce concept dans la civilisation chrétienne.
Nous le retrouvons aussi pour inspirer d’autres traditions :
- L’alchimie qui prend son essor en Europe après les Croisades et surtout le pillage de Constantinople (Byzance).

-L’humanisme dont Pétrarque, le poète d’amour de Laure considérée comme sa Dame au sens de l’Amour Courtois, est un des représentants majeurs au XIV° siècle. Tout comme Dante, il est inspiré par la Jérusalem céleste. En effet Les Confessions de Saint Augustin l’accompagnent toute sa vie.

- La quête du Graal* basé sur l’idéal chevaleresque en référence à un idéal céleste.
*Document PDF

www.glmrf.org/mr_img/biblio/ext-phil-symbolterre.pdf

- La Franc-Maçonnerie inspirée par la cosmogonie antique, les symboles chrétiens et l’alchimie.

- Signalons l’interprétation de l’architecture gothique comme enseignement de Sagesse et de l’Art Royal alchimique dû à Fulcanelli début du XX° siècle.

- Ces influences sont aussi perceptibles dans l’art contemporain qu’il soit religieux ou pour certains artistes inspiré du sacré.

Références

Publicité
16 avril 2009

Références, sommaire

SEPTIEME ETAPE : DE LA CROIX AU CENTRE SACRÉ

1/ Autour de la croix
http://chantsdamour.canalblog.com/archives/2009/04/16/13401495.html

La Sainte Chapelle
http://architecture.relig.free.fr/chapelle.htm
Reliques de la Sainte Chapelle
http://fr.wikipedia.org/wiki/Reliques_de_la_Sainte-Chapelle

Commune La Vraie Croix
http://www.infobretagne.com/vraie-croix.htm

La croix (symbole)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Petite_croix

Reliquaire et lieux de culte de la Vraie Croix en Anjou.
Reliquaire de l’art byzantin
http://www.insecula.com/oeuvre/O0008689.html
Menhir d' Eckbüsch ou Druidenstein (Allemagne)
http://webplaza.pt.lu/public/fkal/site04_f.htm
Eglise Saint-Laud et la Vraie Croix
http://catholique-angers.cef.fr/site/541.html

Question Mystère : Nouvelle identité
Croix de Lorraine
http://fr.wikipedia.org/wiki/Croix_de_Lorraine

La Vraie Croix de Baugé
http://www.bauge.fr/bauge/menu_haut/tourisme_et_patrimoine/la_vraie_croix/la_vraie_croix

La croix à double traverse PDF
www.bium.univ-paris5.fr/ishm/vesalius/VESx1996x02x01x010x018.pdf

Utilisation politique et symbolique de la Croix de Lorraine
Enquête sur la Croix de Lorraine
http://www.france-secret.com/croixlorraine_art1.htm

Enigme : Une croix trop longue

16 avril 2009

Eclaire-tête

Réponse à 19/ Enigme II, 7° étape :

Le menuisier applique le théorème de Pythagore que nous avons déjà vu: la somme du carré des côtés d'un triangle rectangle est égal au carré de l'hypothénuse.
La croix mesure 5 pieds, placée dans la diagonale d'un rectangle de 3 pieds par 4, elle n'apparaît plus que sous la longueur maximale de 4 pieds, le gardien le laisse passer.

crx_L_001


Retour à Enigme II

16 avril 2009

Boule de gomme

Réponse à 19/ Enigme II, 7° étape :

Il s’agit bien sûr du Roi René. La Croix d’Anjou a été utilisée par les premiers ducs d’Anjou. Le Roi René grâce à sa première épouse est aussi Duc de Lorraine. Son petit-fils René II de Lorraine fait figurer la Croix à double traverse sur ses étendards lors de son combat contre Charles le Téméraire au XV° siècle. Avec cette victoire, la Croix d’Anjou devient pour tous la Croix de Lorraine.
Le Roi René est aussi Roi de Sicile, de Naples et de Hongrie puisqu’il est l’héritier de la Reine Jeanne de Sicile, héritière elle-même du trône de Hongrie et Pologne. La Croix à double traverse figure déjà dans les armoiries de ces pays. Le Roi René l’adopte personnellement dans ses propres armoiries.

Pour en savoir plus, cliquez sur l’image.

109px_Blason_departement_Maine_et_Loire


Retour à Enigme II

16 avril 2009

19/ Enigme II 7°etape

Nous voici parvenu à la dernière étape de notre voyage fantastique sur les traces du gardien d’un Objet sacré et d’un lieu de culte qui a été conçu pour l’abriter.

SEPTIEME ETAPE : DE LA CROIX AU CENTRE SACRÉ

Vous avez bien entendu découvert la nature de l’objet, mais le gardien tient à attirer notre attention sur ses particularités. Suivons le dans cette exploration particulière :

1/ Autour de la croix

Nous avons vu que la croix était un symbole  ancien,
(le plus souvent solaire) commun à différentes cultures. La croix était jugée infamante au début du christianisme, mais l’Empereur Constantin en favorisant son évolution va promouvoir aussi le symbole, même si le Chrisme est plus souvent le symbole associé à l’ère de Constantin.
L’assimilation du Christ et de la Croix du supplice se répand à partir du IV° siècle, mais cette représentation va se développer principalement à partir des croisades.
La Vraie Croix sera considérée comme la première et plus précieuse relique de la chrétienté suivie par tout ce qui touche de près ou de loin à la vie de Jésus et à son supplice.
Ainsi Louis IX (Saint Louis) fait construire la Sainte Chapelle (consacrée en 1248) à Paris pour abriter les reliques du Christ provenant de Constantinople qu’il a rachetées aux Vénitiens à un prix élevé : fragment de la Vraie Croix, couronne d’épines (coûtant aussi cher que la construction de la Chapelle dit-on)...
Notons qu'il existe aussi un village en Bretagne nommé La Vraie Croix, dont l’histoire est liée aux Templiers. Ces derniers ont d’ailleurs utilisé successivement différentes formes de croix tout au long de leur histoire en tant que symbole, mais la croix templière rouge des « blancs manteaux » est la plus connue.

Pour en savoir plus sur la croix et ses diverses représentations,
cliquez sur l’image
.

petite_croix


Reliquaire et lieux de culte de la Vraie Croix en Anjou.

Traditionnellement le principal reliquaire de la Vraie Croix en Anjou est détenu par l’Hospice des Incurables de Baugé après avoir été initialement détenu par les moines cisterciens de la Boissière (près de Baugé) lorsqu’il a été ramené de Terre Sainte par un noble croisé en 1241. Après celui de la Sainte-Chapelle, c’est le morceau le plus volumineux de la Sainte Croix en France.
Son reliquaire est en forme de croix à double traverse, modèle typique de l’art byzantin à partir du XI° siècle.

Il faut cependant remarquer que ce modèle de Croix à double traverse est très ancien (1), il est connu dans l’Antiquité en Grèce, on le retrouve en Egypte associé au dieu Horus, on le repère gravé sur des menhirs en Europe, (ainsi en Allemagne).
 
D’autres morceaux de la Vraie Croix sont signalés en Anjou; à l’Eglise Saint-Laud à Angers un vitrail lui est consacré : le comte d’Anjou, Foulques V Roi de Jérusalem l’aurait lui-même offert aux chanoines de Saint-Laud au XII° siècle.

Il existe probablement d’autres morceaux de la Vraie Croix en Anjou, en particulier celui qui nous intéresse et vers lequel nous dirige peu à peu son « gardien ». Mais en attendant de le découvrir, intéressons-nous d’abord à l’histoire de la Croix d’Anjou.

La Croix d’Anjou

A partir du XIII° siècle, l’Abbaye de la Boissière accueille les dévôts qui viennent se recueillir devant le reliquaire contenant le précieux bois. Parmi eux, les plus importants sont les Ducs d’Anjou, en effet ils viennent souvent dans leur château de Baugé tout proche.
Lors de la guerre de Cent ans, les moines confient le reliquaire au Duc d’Anjou, Louis I°, fils du Roi Jean le Bon, qui le garde dans son château-forteresse d’Angers.
Le Duc fait broder cette croix à double traverse sur les tapisseries de l’Apocalypse qu’il commande à cette époque. Elle sera honorée sous le vocable de Croix double d’Anjou.
Elle reviendra à la Boissière lorsque la paix sera revenue, après la victoire de Jeanne d’Arc, au temps du Roi René, dernier Duc d’Anjou avant que l’Anjou ne soit intégré au Royaume de France par son neveu, le Roi Louis XI. Le Roi René la fait figurer dans ses armoiries.

QUESTION MYSTÈRE:Nouvelle identité

La représentation de la Croix d’Anjou est plus connue sous un autre nom, mais elle figure aussi dans les armoiries de Hongrie, Pologne et Slovaquie. Quel est ce nom et quel personnage historique est associé à ces données?

Cliquez pour avoir la réponse "boule-de-gomme".

boule_de_gomme_


A la Révolution, vendue comme beaucoup de biens d’églises, la Croix de la Boissière est rachetée par la fondatrice de l’Hospice des Incurables de Baugé où elle est connue depuis sous le nom de Croix de Baugé.

(1) Pour en savoir plus sur la croix à double traverse, voici un document très riche, en pdf: www.bium.univ-paris5.fr/ishm/vesalius/VESx1996x02x01x010x018.pdf

Utilisation politique et symbolique de la Croix de Lorraine

Lors des guerres de religion au XVI° siècle, la Croix de Lorraine est l’emblème des partisans du Duc de Guise, principal représentant de la Ligue catholique en lutte contre Henri III. Elle est alors le symbole de la lutte du catholicisme majoritaire contre le protestantisme prôné par Luther et Calvin.

Lors de la Seconde Guerre Mondiale, les Nazis avaient la Croix Gammée pour emblème, dans le camp opposé se trouvaient deux étoiles pentagonales : rouge pour Staline, blanche pour Roosevelt.
L’équipe du Général De Gaulle en France choisit l’emblème de la Croix de Lorraine, symboliquement associé à Jeanne d’Arc libératrice de la France. Ce signe de ralliement et de lutte contre les allemands Nazis acquiert alors une notoriété mondiale.

Pour en savoir plus, cliquer sur l’image.

De_Gaulle_et_la_Croix

ENIGME CASSE-TÊTE : Une croix trop longue.
Un chevalier arrive au château porteur d’une Croix de Lorraine dressée, de cinq pieds de long. Mais le gardien a reçu des consignes strictes: il refuse l’entrée aux objets de plus de 4 pieds.

crx_L_002

Un ouvrier-bâtisseur de la cathédrale voisine assiste à la scène. Il conseille au chevalier de s’adresser à l'un de ses amis charpentier qui fabrique alors une boîte afin d’y mettre sa Croix. Lorsqu’il se présente à nouveau le gardien le laisse passer.
Comment le charpentier a-t-il réussi ce prodige de « raccourcir » l’objet sans pour autant l’altérer ?

Pour la réponse Eclaire-tête, cliquez sur l'image.

Eclaire_t_te

Références

Publicité
Publicité
Newsletter
Derniers commentaires
Archives
Publicité