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AMOUR TROUBADOUR EN CHANTANT
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  • Quête de connaissances oubliées avec un esprit troubadour. Partage de contes poétiques et de poèmes-chants d'amour, illustrés de photos de nature, pour célébrer l'Amour, la vie et les troubadours.
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25 novembre 2008

Folklore: la lore du peuple IX

NOUS SOMMES ET DEVENONS CE QUE NOUS CROYONS.
Nous agissons toujours pour le mieux en fonction de nos représentations et croyances. Elles nous conduisent aux crimes les plus odieux ou aux actes les plus héroïques mesurés selon les valeurs de la société dans laquelle nous vivons. Elles nous construisent jour après jour ou nous détruisent sans même que nous en soyons conscients. C’est dire l’importance d’un travail personnel afin de les évaluer, les choisir et non d’en être les esclaves.
Vaste programme pour toute une vie riche d’expériences et d’accomplissements! Et nous pouvons probablement être aidés dans cette tâche par la tradition élaborée au cours des millénaires qui nous est accessible maintenant grâce aux moyens modernes, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité avec cette ampleur, d’autant que nous bénéficions aussi, du moins dans le monde occidental, d’une longévité et de conditions de vie majoritairement favorables.
Sachons retrouver les repères dont nous avons besoin aujourd’hui dans ce qui nous a été transmis. Ainsi nous nous orienterons au mieux de nos intérêts et l’intérêt de tous en préservant la vie en nous et autour de nous afin de tracer notre avenir.

CONCLUSION
Derrière le folklore se cache le mythe. Derrière le mythe se profile le sacré. Par l’accès au sacré nous retrouvons l’orientation de nos vies et en percevons le sens. Nous cessons de courir de plus en plus vite sur l’horizontale de nos parcours qui enchaînent des activités vides de sens, pour entrer dans la verticale de nos existences, vraie dimension de notre humanité.

Mais bien sûr chacun est unique, il y a autant de chemins que d’êtres humains et c’est notre liberté fondamentale que de choisir nos valeurs et nos croyances qui vont déterminer notre représentation du monde et donc notre rôle en ce monde.
Nous pouvons continuer à courir sans autre but qu’immédiat (plaisir, consommation, accumulation, production, exploitation,…) au prix d’un mal être en proportion  souvent inverse de nos conditions de confort et sécurité. Nous pouvons nous laisser imposer le savoir qui à un premier niveau a principalement pour but de nous transformer en "prêt à consommer" ce qui nous est proposé avec des méthodes inspirées de la manipulation mentale sous couvert de communication. Nous pouvons, pour une infime partie de l'humanité -son élite intellectuelle- courir après le savoir, accumuler des informations, privilégier l'événementiel qui nous parcellise chaque jour davantage et nous confronte à l'absurde impuissance de la globalisation vécue comme un inéluctable abstrait qui nous engloutit en nous menant vers la destruction. Cette démarche au niveau individuel nourrit la pulsion de mort toujours présente au fond de l'humain d'autant plus qu'il veut l'ignorer et repousser les limites de sa propre vie et fait de nous une société repliée sur ses acquis et pessimiste, submergée par le doute.

Nous pouvons aussi dans une démarche volontaire et spiritualisante utiliser les savoirs mis à notre disposition pour entrer dans la Connaissance en suivant la voie de la sagesse antique : «connais-toi toi-même…». C'est alors nourrir la vie en soi, ses propres capacités et ressources, le sens de sa vie et de sa place en ce monde en se reliant sur la verticale de la vie aux autres et aux forces qui se révèlent alors au fur et à mesure que nous nous engageons sur cette voie.
La Lore, en tant que science traditionnelle est l’un de ces chemins, mais elle impose de sortir des sentiers battus du prêt-à-penser et de suivre les conseils de Saint Bernard de Clairvaux, fondateur de l’Ordre des Templiers et conseiller de tous les grands d’Europe au XII° siècle, qui disait : «Tu trouveras bien plus dans les forêts que dans les livres. Les bois et les pierres t'apprendront plus que n'importe quel maître.» Surtout si l’on utilise la langue des oiseaux  pour retrouver en nous l'écho de ce que la vie peut nous enseigner afin de nous guider vers la réalisation de l'humain dans l'humilité ressourçante de notre vraie nature qui ne l'oublions pas est l'humus, la terre qui est sous nos pas et accessible à nos sens ici et maintenant, là où s'inscrivent nos actes et se détermine le sens de notre existence.

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24 novembre 2008

Folklore: la lore du peuple VIII

LA VOIE DU MYTHE ET DU SYMBOLIQUE
A un autre niveau, sur la voie de l’initiation, nous pouvons apprendre à unifier nos différents cerveaux et modes de perception y compris symbolique, à retrouver la valeur de l’intuition, à cultiver le sentiment d’union avec les autres dans un partage sur les niveaux subtils de l’être.
Nous pouvons surtout renouer avec le sacré, source de l’être et de la vie en nous, indépendamment de toute religion ou système de pensée. Ainsi nos savoirs ne seront plus des accumulations vides de sens servant le plus souvent à exploiter ou à exclure les autres, mais des étapes de connaissance qui en nous transformant au fur et mesure nous permettront de devenir chaque jour davantage ce que nous sommes potentiellement, des êtres en cours de Réalisation.

ACTEUR ET PASSEUR DE VIE
Loin d’être un passe-temps inutile ou démodé, la quête de nos traditions, de nos mythes fondateurs de civilisation et surtout le travail intérieur de notre représentation du monde est un acte fondamental de notre ORIENTATION globale, par rapport à nous-mêmes, aux autres, au monde qui nous entoure, à notre place sur le fil du temps aussi bien passé que présent.
C’est retrouver et cultiver l’art de « conspirer » au sens de respirer ensemble pour évoluer avec tout ce qui est vivant sur notre planète dans le respect ou l’ouverture. C’est aussi mettre en pratique cette maxime fondatrice de la vraie dimension de notre humanité et inscrite sur le fronton du temple antique de Delphes comme un repère défiant le temps et les civilisations : «Connais-toi toi-même et tu connaîtras le monde et les dieux».

N’oublions pas que cette capacité à créer du mythe, des histoires et des liens entre les situations, les êtres ou les choses est intimement liée au mode de fonctionnement du cerveau humain. Cette faculté créatrice et imaginative a probablement permis à l’espèce humaine de s’adapter et de survivre malgré les aléas parfois terribles (climatiques en particulier avec leurs cohortes de famine et d'épidémies) et les contraintes de civilisation (guerres meurtrières entre peuples au cours du temps, luttes de pouvoir, faible durée de vie). Elle donne sens à la vie de l’individu et du groupe en lui redonnant une dimension de participation active. Elle favorise l’espoir envers et contre tout, pour l’humain même confronté au pire et surtout lui permet de garder sa cohérence intérieure (de rester «entier») à la mesure de son travail d’intégration consciente de la représentation interne du monde où il vit.

Cette faculté a tisser des liens entre les événements et les êtres, à se raconter des histoires, si importante pour la survie de l'espèce est aussi liée à cette tendance profondément inscrite dans notre programme de survie: nous recherchons les faits divers, les petites histoires dramatiques ou croustillantes, hors normes en tout cas chez nos voisins, nos relations et actuellement par le biais d'une presse émotionnelle dite "people" au succès sans précédent, chez les personnes publiques.

Elle favorise notre tendance à rentrer dans les normes ou à s'adapter à l'évolution des normes d'une société. Mais elle nous pousse aussi à valoriser le pire, à ne privilégier que les mauvaises nouvelles et autant elle peut être utile dans un environnement hostile pour se prémunir de dangers réels, autant elle peut se retourner contre nous dans nos sociétés occidentales en faisant de nous des êtres avides d'événements vides de sens qui ne nous concernent pas et sur lesquels nous sommes impuissants. Cela entretient une dépression latente qui fait de nous la proie de marchands d'illusion et de prêt-à-penser moralisants et obsédés de sécurité pour les pauvres "victimes" que nous devenons si nous nous laissons aller à ces tendances.

Pourtant nous pouvons utiliser ces mêmes facultés pour favoriser notre évolution, en particulier en accédant à la dimension spirituelle, par l'accès aux Grandes Histoires de l'humanité: en réapprenant à "mythologiser" nos histoires pour leur donner une dimension verticale transcendante en plus de l'horizontale événementielle qui nous est de toute façon imposée.

23 novembre 2008

Folklore: la lore du peuple VII

TRANSCENDANCE ET RAISON
De façon très concrète, le sacré est « ce qui prend aux tripes » et appartient à une dimension invisible qui par la médiation de lieux, d’objets, de symboles ou de certaines personnes se manifeste à l’homme.
Cette fonction « transcendante » est plus ou moins accessible aux humains. D’un extrême à l’autre on trouve les rationnels, logiques qui n’ont pour référence que ce qu’ils peuvent appréhender concrètement de la réalité dans une vision principalement matérialiste… ce qui s’accompagne souvent d’une représentation désespérante du monde et  d’un scepticisme critique en perte de sens. C’est la vision majoritaire dans notre société privilégiant sécurité à tout prix, production, profit, compétition et rentabilité.
A l’autre extrême, se situent les mystiques ou animistes qui voient en toute chose, tout événement, un sens caché, une présence divine ou spirituelle avec le risque d’élaborer des attitudes superstitieuses et des tentations pour la magie afin de tenter d’interagir avec cette dimension mystérieuse qui semble diriger la vie. Cette dernière attitude était majoritaire dans les populations rurales européennes avant la période moderne, cela s’accompagnait de rites plus ou moins païens progressivement christianisés, de recours aux sorcières et aux jeteurs de sort… avec en réaction la chasse aux sorcières !

INTERÊT POUR NOTRE EPOQUE ET NOTRE VIE ACTUELLE
Nous sommes toujours influencés par ce système de représentation du monde, il survit dans notre cerveau archaïque qui fait aussi partie de nos cerveaux modernes!
Nous sommes toujours en quête de sens et nous avons besoin du contact avec la nature, la vie sous toutes ses formes et manifestations. Nous avons aussi besoin d’élaborer notre propre représentation du monde pour y vivre au mieux et nous y adapter en y trouvant notre place et notre rôle propre.
Retrouver nos racines mythiques permet de réhumaniser notre monde, de définir des valeurs et des croyances qui nous permettent de vivre en harmonie, fondement d’une attitude écologique devenue le mot d’ordre parfois menaçant de notre époque! C’est aussi devenir conscient de notre relation avec les autres et de nos responsabilités même dans nos actes quotidiens ou nos choix de vie. C’est par ailleurs nous relier à une source inépuisable de créativité et d’envie de vivre.

22 novembre 2008

Folklore: la lore du peuple VI

LE MYTHE ET LE SACRÉ
En remontant aux racines du folklore, au-delà même des mythes, nous rencontrons finalement le sacré. La conception du sacré est étroitement liée aux capacités cérébrales de l’homme. Ses facultés d’abstraction lui permettent de percevoir des notions complexes sur lui-même, son environnement et son orientation dans le temps ou l’espace. En permanence l’homme observe, analyse, classe  les données de ses observations afin de maîtriser son environnement, d’organiser son monde au mieux de ses intérêts.

QUÊTE DE SENS
L’homme a besoin pour se développer et bien utiliser ses capacités d’avoir une représentation globale de son monde et de sa place aussi bien dans le temps (histoire personnelle et surtout familiale, mais aussi histoire de la création du monde plus ou moins mythique) que dans l’espace (son territoire, son espace familier, le monde environnant).
L’homme est spontanément en quête de sens aussi bien pour les événements de la vie que pour ses faits et gestes, ce qui lui permet de concevoir l’ensemble de ses perceptions de façon cohérente en fonction de lui-même ou de son groupe.

21 novembre 2008

Folklore: la lore du peuple V

TEMPS, SAVOIR ET POUVOIR
Depuis l’Antiquité, le savoir en général et lié au temps en particulier a été l’enjeu du pouvoir le plus souvent religieux, puis politique dans la période moderne. Pensons aux concurrences des hauteurs chargées entre autres de rythmer la vie des bourgs: les clochers d’église et les beffrois communaux (dans les communes libres à partir du XI°) équipés de cloches puis d’horloges.
Le savoir officiel était imposé par l’Eglise, parfois sous peine de mort*, il était fixé et détenu par les puissants même s’il était fondé sur des données erronées (terre plate au centre de l’Univers, décalage du calendrier de 10 jours imposant la réforme grégorienne en Europe au XVI° siècle, désynchronisation du lever de Sirius et des crues du Nil en Egypte…). Mais en parallèle s’est développé un savoir lié à des observations le plus souvent locales ou loco-régionnales transmises secrètement pour éviter les condamnations de l’Eglise officielle.

(*Pour avoir repris les thèses de Copernic, Giordano Bruno meurt sur le bûcher, Galilée est condamné : pour l’Eglise au XVII° siècle, l’héliocentrisme – la terre tourne autour du soleil et n’est donc pas le centre immobile de l’univers - est inacceptable.)

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20 novembre 2008

Folklore: la lore du peuple IV

LA VIE TRADITIONNELLE
Pour retrouver les racines du folklore, objet de notre réflexion de départ, il nous faut retrouver le contexte culturel dans lequel il s’est élaboré.
Autrefois, les hommes vivaient en contact étroit avec la terre, ils chassaient, pêchaient, cueillaient (au Paléolithique) avant de travailler le sol pour en tirer leur subsistance ou élever leur bétail (Néolithique). Or ces activités sont fortement dépendantes des saisons, du territoire et des aléas climatiques.

SAVOIR ET TEMPS
Tout un savoir sur ces données s’est élaboré génération après génération en parallèle avec une perception du sacré liée à une conception du temps cyclique (retour fixe des mêmes fêtes et activités saisonnières) et non linéaire (enchaînement d’activités sans lien ni sens particulier comme dans la course moderne au temps par exemple).

RITES ET SAVOIRS
Les rites rythmaient la vie en se répétant régulièrement avec des temps forts d’entrée dans les saisons principales, ils favorisaient la transmission de savoirs concernant les activités traditionnelles le plus souvent en s’appuyant sur les mythes et les religions. Ce savoir concernait de nombreux domaines selon les besoins du groupe d’appartenance : culture, élevage, flore, faune, médecine, maturité sexuelle et fertilité, règles de vie et de rapports hiérarchiques ou entre les sexes, histoire et généalogie, astronomie, géographie, orientation, contruction, météorologie, géométrie, arithmétique…
La mémoire était fondamentale en l’absence d’écrit et tout ce qui pouvait lui servir de support était utilisé (récits, spectacles, danses, symboles, contes, repères géographiques ou construits…).
Tout comme les aèdes grecs (ex Homère), les bardes formés par les druides apprenaient par cœur des vers au rythme particulier véhiculant de nombreuses connaissances cachées sous l’apparence de contes, d’histoires ou d’épopées.  Plus tard les troubadours prenaient le relais, ils masquaient eux aussi leur savoir sous des aspects plus ou moins anecdotiques ou poétiques, à la fois pour préserver les secrets et se protéger des instances dangereuses (Inquisition de l’Eglise).

19 novembre 2008

Folklore: la lore du peuple III

MISE EN SCENE COSMIQUE
Le rituel initiatique – la mise en condition amenant le changement d’état de conscience et donc de statut dans la société - fait référence en général à un mythe fondateur expliquant le monde depuis sa création et relie l’initié à un groupe, dans un temps et un système de référence immémorial paraissant immuable. Ce processus offre une vision du monde cohérente et stable à l’initié, donne un sens à la vie en général et à sa propre vie intégrée à la fois au groupe et au monde sous tous ses aspects visibles et invisibles.

L’ENJEU DE LA VIE
Mais ne rêvons pas, dans les sociétés traditionnelles où elle se pratiquait, l’initiation en elle-même n’était pas une partie de plaisir (mutilation, sévices corporels, exposition aux fauves et aux dangers naturels…) et engageait souvent la vie au sens propre du terme. L’intensité de ce qui se vivait préparait des chasseurs-guerriers ou des mères-épouses prêtes à vivre la réalité d’une vie très difficile et cruelle en sacrifiant leur vie au groupe et à la survie de l’espèce, de façon quasi-instinctuelles.

L’ENSEIGNEMENT TRADITIONNEL ET SECRET
Nous voyons que ce qui survit dans le folklore au travers principalement des écrits fixés au XIX° n’est que le sommet de l’iceberg de la somme des connaissances auxquelles l’homme traditionnel pouvait accéder. Mais attention, c’est du même ordre dans le domaine du savoir actuel : des pans immenses de savoirs sont accessibles, bien peu s’y intéressent et encore moins ont les capacités nécessaires pour y accéder.
Nous avons vu qu’un engagement vital absolu était requis pour recevoir certaines connaissances et renaître avec. Nous savons par ailleurs que des connaissances secrètes concernant les capacités cérébrales de l’humain en lien avec les structures de l’univers étaient réservées à un tout petit nombre (prêtres, chamans, savants alchimistes ou philosophes…). Dans toutes les sociétés secrètes ou religieuses, cette transmission particulière « initiatique » s’est effectuée sous le sceau du secret quant aux rituels impliqués. Cela correspond aux courants gnostiques (de Gnose : connaissance en grec) et aux connaissances ésotériques.

L’ésotérisme n’est donc pas « inaccessible » et rigoureusement secret. Mais il nécessite une implication totale de l’être et des capacités particulières pour en comprendre le sens « de l’intérieur ». Une transformation de l’être dans ses croyances, sa façon d’être au monde et de penser est nécessaire pour accéder à la connaissance intérieure. L’intégration de cette connaissance transforme alors l’être à un autre niveau, le faisant ainsi renaître différent.

18 novembre 2008

Références, sommaire

3/ Les Sauroctones contre les dragons.
http://chantsdamour.canalblog.com/archives/2008/11/18/11418196.html

Dragons
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dragons_de_processions_et_de_cortèges

Question Mystère : Période des dragons
Les dragons de la crue Philippe Reyt PDF
www.cgq.ulaval.ca/textes/vol_44/no_122/03-Reyt.pdf

Les fêtes de mai
http://www.france-pittoresque.com/traditions/69.htm

Saint Georges, chasseur de dragons
La légende dorée Vie des saints
http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/voragine/index.htm

Enigme : Répartition égale

18 novembre 2008

Boule de gomme

Réponse à 9/ Enigme II, 3° étape:

Ce moment de l’année chrétienne se nomme les Rogations, regroupant les 3 jours précédant l’Ascension (40 jours après Pâques). En latin rogare signifie « demander », c’est une période de demande de bénédiction des terres et de leurs productions à venir. Des processions s’organisaient en campagne pour bénir les champs et les cultures.
Pâques étant une fête mobile, fixée au dimanche suivant la première pleine lune après l’équinoxe de printemps (21 mars), la date des Rogations se situe en mai. Elle remonte au V° siècle (St Mamert) et remplace la fête des Robigalia romaines traditionnellement vouées à la protection des cultures en particulier contre la rouille.

Pour en savoir vous pouvez télécharger un
document PDF (remarquable)

Rogations_et_dragons
Les dragons de la crue

Copier cette adresse:

www.cgq.ulaval.ca/textes/vol_44/no_122/03-Reyt.pdf

Puis coller dans la barre de recherche (google par ex.) de votre navigateur.

Retour à Enigme II


18 novembre 2008

Eclaire-tête

Réponse au Casse-tête de 9/ Enigme II, 3° étape:

Voici la réponse dessinée:

IMGP0759


Ce tracé est un symbole très ancien, les premiers connus datent du V° millénaire avant notre ère. On le retrouve tout au long de l’histoire dans tous les pays du monde. Il figure aussi dans les églises, ainsi le pavé de la cathédrale d’Amiens dont le dessin médiéval date du XIII°s.

Voir ci-dessous et cliquez pour la visiter.

Svastika


C’est une croix solaire (ou un symbole du mouvement des astres) nommée svastika.

Retour à Enigme II

18 novembre 2008

9/ Enigme II 3° étape

Là où vivaient des dragons, se présentaient aussi parfois des vainqueurs de dragon venus au secours des populations en détresse ou d’une belle demoiselle vouée au monstre. Ils sont appelés « sauroctones ». Le gardien de l’objet connaît ces héros, le plus souvent des figures de mythes antiques transformés en saints pour récupérer les anciens rituels païens et les incorporer à la religion chrétienne. En ce lieu qui a accueilli l’Objet de notre quête, l’édifice religieux est placé sous le vocable d’un tel personnage.

3/ Les Sauroctones contre les dragons.

Dragons et autres monstres en processions
L’effigie d’un dragon était promenée lors de grandes processions réunissant le clergé, les corporations d’artisans ou de marchands et le public sur des parcours dans la ville ou les campagnes autour d’un bourg. Le dragon était un symbole au sens où il recouvrait différentes significations dont la plus évidente était de représenter les dangers naturels, principalement climatiques et liés à l’eau (excès ou manque). Ce qui explique la répartition plus fréquente de leur légende dans les régions à risque.
La religion chrétienne a été fondée dans des régions quasi-désertiques, son message très dépouillé au départ élaboré principalement par ceux que l’on a nommé Les Pères du Désert ou de l’Eglise a su évoluer pour s’adapter sous d’autres climats aux contraintes naturelles bien différentes du milieu d’origine.
Les dragons hérités des fêtes païennes et intégrés au rituel chrétien en sont un excellent exemple. On est bien loin de l’austérité des premières cellules d’ermites regroupées en Laures qui sont à l’origine du mouvement de création de monastères (monachisme).

Pour en savoir plus sur les processions de dragon, cliquer sur l’image.

Dragon_en_procession


QUESTION MYSTÈRE: Période des dragons

Comment se nomme la période de l’année où les dragons sont plus particulièrement à l’honneur dans les processions catholiques et à quoi correspond cette période ?


Pour la réponse "Boule de gomme", cliquez sur l'image.

boule_de_gomme_

Les fêtes de mai : fécondité, protection
En mai, le printemps se manifeste, la nature semble renaître de son sommeil hivernal, mais les périodes dangereuses de gelées plus ou moins tardives font d’autant plus de dégâts sur une végétation en poussée (bourgeons, graines en germination, jeunes plants). La Lune Rousse notamment est redoutée : cette première lune après Pâques avec sa lumière vive dans une nuit encore glacée peut brûler les cultures : les roussir, d’où son nom.
On cite encore les saints de glace : St Mamert, (fondateur au V° siècle des processions chrétiennes des Rogations), Saint Pancrace, Saint Servais fêtés les 11,12,13 mai. Les gelées sont traditionnellement encore à craindre à ces dates.
Les fêtes de mai étaient très importantes autrefois, nous pouvons citer l’érection du «mai», arbre installé sur la place publique autour duquel divers rites se déroulent. Ces fêtes sont longtemps restées païennes, accompagnées de rites de fécondité évoqués par exemple par Shakespeare dans Le songe d’une nuit d’été. Les enfants nés à la suite de ces fêtes étaient traditionnellement nommés Robin ou Robert.
En Europe, on mettait en scène le couple Robin et Marion rassemblé lors de fêtes champêtres, c’est même le Jeu de Robin et Marion d’Adam de la Halle (XII° s.) qui signe les débuts du théâtre-spectacle musical profane. Paradoxalement les mariages chrétiens étaient interdits pendant ce mois, voué à Marie, mère du Christ. (Etait-ce pour qu’il n’y ait pas de doute sur la paternité… ?)

Pour en savoir plus sur les traditions de mai, cliquer sur l’image.

F_te_de_mai


Saint Georges, chasseur de dragons.

Saint Georges, est le prototype du saint saurochtone et il est abondamment représenté en Europe. D’après La Légende Dorée de Jacques Voragine, il a sauvé la fille d’un roi offerte à un dragon qui ravageait un territoire de Lybie. D’un coup de lance, il a d’abord affaibli le dragon et la princesse l’a ramené en ville en lui passant son étole autour du coup. A la demande du peuple, il l’a ensuite tué.
Parfois il s’agit d’une sainte qui triomphe d’un dragon en le rendant docile comme un mouton grâce à sa foi, elle le ramène aussi en lui passant son écharpe ou sa ceinture autour du cou. Le peuple demande ensuite la mort du dragon. C’est ainsi le cas de Sainte Marthe.
Dans le territoire de l’Anjou, Saint Julien est aussi vainqueur de dragon. Il était évêque du diocèse du Mans et avait une influence très étendue, il était fêté traditionnellement le 27 janvier. Mais il existe plusieurs Julien et la fête actuelle maintenue est celle du 2 août.


Pour en savoir plus sur la Légende Dorée
qui répertorie la vie et les actes des principaux saints
du calendrier chrétien, cliquez sur l’image.

L_gende

ENIGME CASSE-TÊTE : Répartition égale
Saint Georges lorsqu’il entre dans la ville menacée par le dragon observe la disposition de 12 soldats chargés de la surveillance sur une place centrale :

IMGP0758


Il distingue soudain un dallage qui délimite quatre secteurs égaux comprenant chacun 3 soldats. Quel est son tracé ?

Pour avoir la réponse Eclaire-tête, cliquez sur l’image.

Eclaire_t_te

Références

15 novembre 2008

Folklore : la lore du peuple II

LE MONDE SELON LE FOLKLORE
Le folklore semble être la survivance de rituels exprimant des croyances et plus ou moins des connaissances parfois transmises par «initiation» - voir plus loin - dont le sens s’est perdu puisque le système de représentation du monde dans lequel ces traditions s’exprimaient a profondément changé et se rattache plus aux conditions de vie de type néolithique (ce qui était le cas de la grande majorité des humains jusqu’à la moitié du XX° siècle) qu’au confort de la vie moderne. Le flolklore est donc l’évolution en bout de course, à bout de souffle, jusqu’à la caricature absurde parfois, de ces croyances traditionnelles coupées de la source vivifiante de leur mythe de référence.
Nous repérons d’ores et déjà plusieurs termes liés au folklore, sur lesquels nous allons revenir avant d’aller plus loin : savoir, connaissance, initiation.

SAVOIR ou savourer le sel de sagesse
Savoir vient du latin sapere, verbe qui signifie littéralement posséder une saveur au sens gustatif du terme. Le mot a d’abord évolué sous une forme évoquant de façon imagée la personne possédant cette saveur de sagesse associée au savoir dans l’Antiquité. Vous avouerez que cela ne manque pas de sel, symbole lui aussi de sagesse et d’esprit!
De façon plus conventionnelle, le savoir évoque un ensemble de données objectives disponibles indépendamment de l’humain qui les possède.

CONNAÎTRE ou naître au long cours
Connaître signifie littéralement naître avec (conoistre au XI° siècle : co – naître), le savoir intégré transforme la personne en changeant ses représentations et ses capacités de penser, d’agir. C’est la base de l’apprentissage pendant lequel « le métier rentre dans le corps ».

ENTRER DANS LA DANSE
L’initiation (de initiatio en latin, début ou commencement) désigne un événement ou un rite d’entrée, de passage permettant au postulant qui est prêt à la vivre dans tout son être (dans un état de transe, - c’est-à-dire de modification de conscience - le plus souvent) d’accéder à un niveau de conscience supérieur. Ce nouvel état modifie sa vision du monde et l’introduit dans un groupe particulier en lui transmettant des connaissances qui lui donnent une place au sein du groupe. L’initiation permet selon les étapes franchies, d’être ou de devenir, un membre actif et efficace de la société.

8 novembre 2008

Folklore : la Lore du peuple

VOUS AVEZ DIT POPULAIRE ?
Il faut se rendre à l’évidence, ce terme de folklore est bien souvent dévalorisé et on lui attribue facilement le sens péjoratif de « populaire », même si ces dernières années des initiatives ont redonné un peu de noblesse à des fêtes traditionnelles qui rassemblent souvent beaucoup de personnes autour d’une forme particulière de culture.
Les anciens disent que l’origine de certaines de ces fêtes se perd dans la nuit des temps, autant dire qu’on n’en sait pas grand chose et que sous des processions, des rituels aux aspects grotesques ou même ridicules, le sens originel est si bien caché qu’il est souvent perdu même pour les organisateurs et acteurs!
Il reste l’occasion de «faire la fête» qui se termine parfois en beuveries plus ou moins mémorables peu propices à redorer le blason de la tradition, mais qui sont toujours socialement valorisées à défaut d’être valorisantes pour ceux qui s’y abandonnent.


SAVOIR FOLKLORIQUE
Pourtant si nous faisons l’effort de ne pas rester à ce niveau «petite tête et gueule de bois», cela peut devenir intéressant. Allons d’abord faire un tour du côté de l’étymologie. Le mot Folklore est un mot composite : Folk et Lore, forgé fin XIX° siècle en Angleterre.
Folk, c’est le peuple.
Lore dérive du verbe anglais to learn: apprendre et signifie science, savoir ou connaissance.
La LORE désigne ainsi la Science Traditionnelle

Le folklore au sens noble du terme correspond au savoir traditionnel - d’un groupe humain le plus souvent local ou régional - qui se transmettait oralement d’une génération à l’autre. Ce savoir concernait aussi bien des tours de métier en milieu rural ou artisanal, des connaissances rituelles, astronomiques, géographiques, calendaires, agricoles, végétales ou animales.... Son expression utilisait des contes, des fêtes rituelles, des danses ou processions traditionnelles.

LE COIN DU FOLKLORISTE
Les spécialistes du folklore sont apparus dès le XIX° siècle, dévalorisés eux aussi tout comme leur sujet, par la culture officielle. Ils ont commencé à s’intéresser au patrimoine traditionnel lorsqu’il était déjà en déclin. Il faut dire qu’auparavant, il était intégré à notre culture occidentale rurale d’une façon si évidente que nul « savant » n’y accordait de valeur propre. Mais les conditions de vie ont profondément évolué avec l’industrialisation et la valorisation du mode de vie urbain.
Ce savoir oral qui n’était plus adapté à l’époque disparaissait avec les vieux qui le détenaient encore en droite ligne de leurs ancêtres par une transmission orale continue depuis des millénaires. Il fallait donc le recueillir et le figer dans l’écrit au risque de le dénaturer avant qu’il ne soit totalement perdu.
Merci à eux de ce bel effort malgré les limites liées aux difficultés du genre, le passage de l’oral si vivant, en constante évolution sur des bases traditionnelles pour s’adapter à l’art de conter et surtout à l’auditoire risque fort de perdre sa saveur propre dans l’écrit, d’autant plus si sa forme est travaillée pour être mise au goût de l’époque.

7 novembre 2008

Sur le chemin de Lore: de Lorre aux Laures : Catégories

EN CLIQUANT sur le mot-clé, vous irez sur la page de blog contenant le thème (Il y a dix billets par page).

FOLKLORE : LA LORE DU PEUPLE : 8 Novembre 2008

HISTOIRE DE LOUTRE, LORRE DE RIVIERE : 6 Avril 2010

LES CHANTS DE LORE, LORELEY : 7 Mai 2010

                       Les Lais de Lore, chants de connaissance

                       Lais de Lore, ciel et Runes

MERLIN, BROCELIANDE ET LE GRAAL

 

2 novembre 2008

Références, sommaire

2/ Les vouivres, les sirènes et Mélusine, les dragons.
http://chantsdamour.canalblog.com/archives/2008/10/31/11175722.html

Vouivre
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vouivre

Question Mystère : Les sirènes dans la sculpture des églises
http://racines.traditions.free.fr/melusine/index.htm

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dragon_occidental

Enigme : Expression imagée

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