Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
AMOUR TROUBADOUR EN CHANTANT
AMOUR TROUBADOUR EN CHANTANT
AMOUR TROUBADOUR EN CHANTANT
  • Quête de connaissances oubliées avec un esprit troubadour. Partage de contes poétiques et de poèmes-chants d'amour, illustrés de photos de nature, pour célébrer l'Amour, la vie et les troubadours.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
30 mars 2015

Printemps de mars

Stimulées par la douceur du temps,

La jacinthe bleue parfumée,

Et ses soeurs en camaïeu de rose

Jaillissent du coeur de leurs feuilles.

28_3_15-Jacinthes1

28_3_15-Jacinthes2

 

Les dernières jonquilles fleurissent

Dans les rosiers aux feuilles pourpres.

28_3_15-Jonquilles

 

Chevelure sauvage verte du saule

Au bord du Loir revenu dans son lit.

28_3_15-Loir-saule-pleureur

28_3_15-Loir

 

La broche du mahonia jaune,

Bijou serti de feuilles de houx.

28_3_15-mahonia

 

L'enfant naît de l'arbre des générations

Une nouvelle vie agrandit la famille.

 

Dans le cocon des bras de sa mère,

On scrute son visage délicat,

L'oreille coquillage, les doigts fins,

Autant d'oeuvres de Dame nature,

Où l'on cherche des ressemblances,

Les filiations de cette existence.

2015-03-28

 

La branche de prunier aux odeurs de miel

Annonce le menu de l'été gourmand.

28_3_15-prunier

 

Les fleurs des prunus roses

Mêlées aux feuilles pourpres

Revêtent la moindre brindille.

 

28_3_15-prunus

 

Le vent fait danser les longs cheveux

Des vieux saules en bord de Sarthe.

29_3_15-Sarthe-saule

29_3_15-Saule-chevelure

 

Au-dessus du vieux mur enherbé

Un nuage rose de fleurs de pêcher

Illumine la grisaille sous la pluie.

 

29_3_15-pêcher

 

 

JEUX DE TEXTURES

Entrelacs de branches nimbées de l'or du lichen.

29_3_15-entrelacs

 

L'herbe tendre se couche sous les baisers du vent.

29_3_15-Herbe

29_3_15Mur1

 

Tableau abstrait sur le vieux mur où s'épousent lichens et mousses.

29_3_15Mur2

 

Merci à Jacques pour son soutien actif ou sa patience.

Publicité
30 mars 2015

Impressions de mars

9_3_15-Iris-hollandais

 

Venus du Nord, ils bravent

Les derniers frimas nocturnes.

Les iris hollandais en touffe

Dardent de fragiles fleurs de ciel.

 

A l'abri du mur, dans leurs habits

A larges pans d'arum tacheté,

Les iris allemands se pavanent.

9_3_15-Iris

 

Enfin les premières jonquilles,

Plus frileuses cette année,

Se vêtent de jupes lumineuses.

9_3_15-jonquilles

 

La branche de prunier

Bourgeonne de promesses.

9_3_15-prunier

11_3_15-prunier

 

Les fleurs de prunier constellent les haies,

Sur les branches nues elles ressemblent

A des étoiles tombées du ciel d'hiver.

11_3_15-pruniers2

 

14_3_15-prunus

 

Dans l'herbe encore rare, les violettes discrètes,

Viennent répondre au jaune des calthas des marais.

12_3_15-caltha-jaune_violettes

12_3_15-Violettes

 

Le grand feu de taille d'hiver est allumé,

De hautes flammes dévorent les branches.

Flambée dérisoire qui pourtant réduit à néant

L'expansion hors limites des haies domestiquées.

18_3_15-Feu

 

La palette du printemps s'enrichit

D'une explosion de violettes

En nappes étalées sur lit de trèfle.

18_3_15-Violettes

 

Le tronc creux du frêne tétard

Sert d'abri à une plante fleurie.

Des cascades de lamier rose

Y forment une parure insolite.

19_3_15-lamier-rose

19_3_15-Tronc-creux

 

Je n'ai pas vu l'éclipse solaire*

Un couvercle nuageux l'a cachée,

Mais j'en ai perçu les effets,

La lumière sourde déclinant

Peu à peu jusqu'à l'inquiétant,

Avant de retrouver tout son luxe

Dans les chants d'oiseaux rassurés.

* Eclipse du 20 mars 2015 (photo ci-dessous wikipedia)

20_3_15Eclipse-soleil-wikipedia

 

Les marées d'équinoxe

Ont mauvaise réputation.

Celle-ci, « marée du siècle »

Etait un spectacle familial.

Seules des vaguelettes ludiques

Eclaboussaient les enfants

Entre les planches du ponton.

21_3_15-Fromentine-Grandes-marées

29 mars 2015

Les Basses Vallées en Mars

Dans les basses vallées,

Affleure une route discrète,

Un passage pour fendre les eaux

Plaisir des intrépides locaux.

 

Ballet de voitures qui se croisent

Le ciel prend l'eau

L'eau assiège la terre

Combat de reflets,

Aux ordres de l'hiver.

7_3_15-Basses-Vallées-Briollay

 

22 jours plus tard (29/3), la route dans les champs.

29_3_15-Route

 

7/3

7_3_15-Sarthe1

 

Même lieu le 29/3

29_3_15-Sarthe

29_3_15-S

 

Un paysage se dessine soudain

Le clocher-repère perce le ciel,

L'horizontale unit ciel, terre et eau.

Dans la verticale les bourgeons

Epaississent le trait des branches,

Des bandes d'herbe verte annoncent

La victoire prochaine du printemps.

7_3_15-Sarthe2 

22 jours plus tard

29_3_15-village

 

Dans la plaine où l'eau affleure,

C'est la brasserie des oiseaux.

7_3_15-Sarthe3

7_3_15-Sarthe4

 

29/3, même lieu

29_3_15-près S

 

Sur les terres des millions d'années*

L'autoroute de l'énergie file

Entre deux rangs d'arbres en acier

Qui enjambent les rives inondées.

*Nous sommes là dans les terres parmi les plus anciennes aux limites du Massif armoricain (domaine « cadomien », terres de 600 millions d'années)

8_3_2015Sarthe-Bec-Loir

 

Dans la plaine submergée

Où les pâturages sont oubliés,

Un blanc troupeau de cygnes

A pris ses quartiers d'hiver.

8_3_2015Sarthe1

8_3_2015Sarthe2

 

Les chatons de saule escaladent les branches

A l'assaut de la lumière d'un cycle nouveau.

7_3_15-Saule1

7_3_15-Saule2

 

Chatons de saules le 29/3

29_3_15-Saule1

29_3_15-Saule2

 

La rivière alanguie s'étale dans son lit,

Prenant encore ses aises par endroit.

L'aigrette garzette et le cormoran

Explorent méticuleusement ses rives.

 

11_3_15-Sarthe

11_3_15-Aigrette-Garzette

11_3_15-cormoran

 

Un paisible étang émerge

De la brume de fin d'hiver.

Les saules et les peupliers

Se pastellisent en vert.

18_3_15-Bords-Loir

 

A la lisière de la prairie

Les arbres saute-ruisseau

Longent le fossé gorgé d'eau.

19_3_15-plaine-Sarthe

12 mars 2015

Fleurs et bords de Loire

Une jacinthe bleue brave l'hiver,

Dans les feuilles, ses suivantes

Se pelotonnent dans leur parfum.

2_3_15

 

Rencontre hiver-printemps à ras-de-terre

Les perce-neige et primevères se saluent.

4_3_15-perce-neige4_3_15-primevères

4_3_15-primevères_perce-neige

 

Les fleurs du prunellier habillent ses épines.

4_3_15-prunellier

 

 

BORDS DE LOIRE (là où les eaux de la Maine rejoignent la Loire)

 

Fascinants miroirs aux délicats reflets

Qui guettent la bascule du printemps

Dans les eaux d'argent répandues. 

6_3_15-Loire1

 

L'or des saules bourgeonnants

Dessinent des rives illusoires.

6_3_15-Loire2

6_3_15-Loire3

 

La crue semble retenue

Par des barreaux de peuplier,

Fragile prison pour l'eau

Qui revendique sa liberté.

 

6_3_15-Loire8

 

La mouette savoure son bain,

Le cormoran nage vers le couchant,

Un frémissement parcourt le fleuve.

6_3_15-Loire9

6_3_15-Loire10

6_3_15-Loire11

6_3_15-Loire12

 

Ici la douceur du temps

Invite le printemps

A se tromper de date.

Les prunelliers blanchis

Accueillent au cabaret fleuri

Les abeilles et bourdons.

6_3_15-Loire4

 

6_3_15-Loire6

6_3_15-Loire7

 

Les frênes qui brandissent leurs fleurs

Evoquent leur ascendance divine*.

* Dans la mythologie Nordique, l'Arbre du monde est le Frêne Yggdrasil.

6_3_15-Loire5

 

10 mars 2015

Mars, mois du dieu de la guerre et de l'agriculture

Le mois de Mars fut pendant longtemps le premier mois de l'année, jusqu'à ce que Charles IX change cet ordre au XVI° siècle.

Il porte le nom du dieu romain Mars, lui-même dérivé du dieu étrusque Martis. Si on le connaît en tant que dieu de la guerre, il était aussi le dieu de l'agriculture.

Dans les pays de l'Est subsistent des coutumes associées au mois de mars, ainsi en Bulgarie on s'offre des objets de laine rouge et blanche comme les martenitsi, Pizho et Penda, petites poupées de laine.

MartenitsiMartenitsi bulgares(wikipédia)

Le symbole du dieu Mars (guerre et agriculture) est devenu le symbole de l'homme tout comme le symbole de Vénus (amour et fécondité) pour la femme.

200px-Mars_symboleSymbole de Mars (Vikidia)

 

Poème (extrait)

MARS

En mars, quand s’achève l’hiver,
Que la campagne renaissante
Ressemble à la convalescente
Dont le premier sourire est cher ;

Quand l’azur, tout frileux encore,
Est de neige éparse mêlé,
Et que midi, frais et voilé,
Revêt une blancheur d’aurore ;

Quand l’air doux dissout la torpeur
Des eaux qui se changeaient en marbres ;
Quand la feuille aux pointes des arbres
Suspend une verte vapeur ;

....

Oh ! Ne devrais-je pas saisir
Dans leur vol ces rares journées
Qui sont les matins des années
Et la jeunesse du désir ?

...

Sully Prudhomme

Publicité
Publicité
Newsletter
Derniers commentaires
Archives
Publicité