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AMOUR TROUBADOUR EN CHANTANT
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  • Quête de connaissances oubliées avec un esprit troubadour. Partage de contes poétiques et de poèmes-chants d'amour, illustrés de photos de nature, pour célébrer l'Amour, la vie et les troubadours.
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8 novembre 2008

Folklore : la Lore du peuple

VOUS AVEZ DIT POPULAIRE ?
Il faut se rendre à l’évidence, ce terme de folklore est bien souvent dévalorisé et on lui attribue facilement le sens péjoratif de « populaire », même si ces dernières années des initiatives ont redonné un peu de noblesse à des fêtes traditionnelles qui rassemblent souvent beaucoup de personnes autour d’une forme particulière de culture.
Les anciens disent que l’origine de certaines de ces fêtes se perd dans la nuit des temps, autant dire qu’on n’en sait pas grand chose et que sous des processions, des rituels aux aspects grotesques ou même ridicules, le sens originel est si bien caché qu’il est souvent perdu même pour les organisateurs et acteurs!
Il reste l’occasion de «faire la fête» qui se termine parfois en beuveries plus ou moins mémorables peu propices à redorer le blason de la tradition, mais qui sont toujours socialement valorisées à défaut d’être valorisantes pour ceux qui s’y abandonnent.


SAVOIR FOLKLORIQUE
Pourtant si nous faisons l’effort de ne pas rester à ce niveau «petite tête et gueule de bois», cela peut devenir intéressant. Allons d’abord faire un tour du côté de l’étymologie. Le mot Folklore est un mot composite : Folk et Lore, forgé fin XIX° siècle en Angleterre.
Folk, c’est le peuple.
Lore dérive du verbe anglais to learn: apprendre et signifie science, savoir ou connaissance.
La LORE désigne ainsi la Science Traditionnelle

Le folklore au sens noble du terme correspond au savoir traditionnel - d’un groupe humain le plus souvent local ou régional - qui se transmettait oralement d’une génération à l’autre. Ce savoir concernait aussi bien des tours de métier en milieu rural ou artisanal, des connaissances rituelles, astronomiques, géographiques, calendaires, agricoles, végétales ou animales.... Son expression utilisait des contes, des fêtes rituelles, des danses ou processions traditionnelles.

LE COIN DU FOLKLORISTE
Les spécialistes du folklore sont apparus dès le XIX° siècle, dévalorisés eux aussi tout comme leur sujet, par la culture officielle. Ils ont commencé à s’intéresser au patrimoine traditionnel lorsqu’il était déjà en déclin. Il faut dire qu’auparavant, il était intégré à notre culture occidentale rurale d’une façon si évidente que nul « savant » n’y accordait de valeur propre. Mais les conditions de vie ont profondément évolué avec l’industrialisation et la valorisation du mode de vie urbain.
Ce savoir oral qui n’était plus adapté à l’époque disparaissait avec les vieux qui le détenaient encore en droite ligne de leurs ancêtres par une transmission orale continue depuis des millénaires. Il fallait donc le recueillir et le figer dans l’écrit au risque de le dénaturer avant qu’il ne soit totalement perdu.
Merci à eux de ce bel effort malgré les limites liées aux difficultés du genre, le passage de l’oral si vivant, en constante évolution sur des bases traditionnelles pour s’adapter à l’art de conter et surtout à l’auditoire risque fort de perdre sa saveur propre dans l’écrit, d’autant plus si sa forme est travaillée pour être mise au goût de l’époque.

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Commentaires
A
Très intéressant.<br /> J'attends la suite avec impatience.
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