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AMOUR TROUBADOUR EN CHANTANT
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  • Quête de connaissances oubliées avec un esprit troubadour. Partage de contes poétiques et de poèmes-chants d'amour, illustrés de photos de nature, pour célébrer l'Amour, la vie et les troubadours.
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25 novembre 2008

Folklore: la lore du peuple IX

NOUS SOMMES ET DEVENONS CE QUE NOUS CROYONS.
Nous agissons toujours pour le mieux en fonction de nos représentations et croyances. Elles nous conduisent aux crimes les plus odieux ou aux actes les plus héroïques mesurés selon les valeurs de la société dans laquelle nous vivons. Elles nous construisent jour après jour ou nous détruisent sans même que nous en soyons conscients. C’est dire l’importance d’un travail personnel afin de les évaluer, les choisir et non d’en être les esclaves.
Vaste programme pour toute une vie riche d’expériences et d’accomplissements! Et nous pouvons probablement être aidés dans cette tâche par la tradition élaborée au cours des millénaires qui nous est accessible maintenant grâce aux moyens modernes, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité avec cette ampleur, d’autant que nous bénéficions aussi, du moins dans le monde occidental, d’une longévité et de conditions de vie majoritairement favorables.
Sachons retrouver les repères dont nous avons besoin aujourd’hui dans ce qui nous a été transmis. Ainsi nous nous orienterons au mieux de nos intérêts et l’intérêt de tous en préservant la vie en nous et autour de nous afin de tracer notre avenir.

CONCLUSION
Derrière le folklore se cache le mythe. Derrière le mythe se profile le sacré. Par l’accès au sacré nous retrouvons l’orientation de nos vies et en percevons le sens. Nous cessons de courir de plus en plus vite sur l’horizontale de nos parcours qui enchaînent des activités vides de sens, pour entrer dans la verticale de nos existences, vraie dimension de notre humanité.

Mais bien sûr chacun est unique, il y a autant de chemins que d’êtres humains et c’est notre liberté fondamentale que de choisir nos valeurs et nos croyances qui vont déterminer notre représentation du monde et donc notre rôle en ce monde.
Nous pouvons continuer à courir sans autre but qu’immédiat (plaisir, consommation, accumulation, production, exploitation,…) au prix d’un mal être en proportion  souvent inverse de nos conditions de confort et sécurité. Nous pouvons nous laisser imposer le savoir qui à un premier niveau a principalement pour but de nous transformer en "prêt à consommer" ce qui nous est proposé avec des méthodes inspirées de la manipulation mentale sous couvert de communication. Nous pouvons, pour une infime partie de l'humanité -son élite intellectuelle- courir après le savoir, accumuler des informations, privilégier l'événementiel qui nous parcellise chaque jour davantage et nous confronte à l'absurde impuissance de la globalisation vécue comme un inéluctable abstrait qui nous engloutit en nous menant vers la destruction. Cette démarche au niveau individuel nourrit la pulsion de mort toujours présente au fond de l'humain d'autant plus qu'il veut l'ignorer et repousser les limites de sa propre vie et fait de nous une société repliée sur ses acquis et pessimiste, submergée par le doute.

Nous pouvons aussi dans une démarche volontaire et spiritualisante utiliser les savoirs mis à notre disposition pour entrer dans la Connaissance en suivant la voie de la sagesse antique : «connais-toi toi-même…». C'est alors nourrir la vie en soi, ses propres capacités et ressources, le sens de sa vie et de sa place en ce monde en se reliant sur la verticale de la vie aux autres et aux forces qui se révèlent alors au fur et à mesure que nous nous engageons sur cette voie.
La Lore, en tant que science traditionnelle est l’un de ces chemins, mais elle impose de sortir des sentiers battus du prêt-à-penser et de suivre les conseils de Saint Bernard de Clairvaux, fondateur de l’Ordre des Templiers et conseiller de tous les grands d’Europe au XII° siècle, qui disait : «Tu trouveras bien plus dans les forêts que dans les livres. Les bois et les pierres t'apprendront plus que n'importe quel maître.» Surtout si l’on utilise la langue des oiseaux  pour retrouver en nous l'écho de ce que la vie peut nous enseigner afin de nous guider vers la réalisation de l'humain dans l'humilité ressourçante de notre vraie nature qui ne l'oublions pas est l'humus, la terre qui est sous nos pas et accessible à nos sens ici et maintenant, là où s'inscrivent nos actes et se détermine le sens de notre existence.

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