Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
AMOUR TROUBADOUR EN CHANTANT
AMOUR TROUBADOUR EN CHANTANT
AMOUR TROUBADOUR EN CHANTANT
  • Quête de connaissances oubliées avec un esprit troubadour. Partage de contes poétiques et de poèmes-chants d'amour, illustrés de photos de nature, pour célébrer l'Amour, la vie et les troubadours.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
18 novembre 2008

9/ Enigme II 3° étape

Là où vivaient des dragons, se présentaient aussi parfois des vainqueurs de dragon venus au secours des populations en détresse ou d’une belle demoiselle vouée au monstre. Ils sont appelés « sauroctones ». Le gardien de l’objet connaît ces héros, le plus souvent des figures de mythes antiques transformés en saints pour récupérer les anciens rituels païens et les incorporer à la religion chrétienne. En ce lieu qui a accueilli l’Objet de notre quête, l’édifice religieux est placé sous le vocable d’un tel personnage.

3/ Les Sauroctones contre les dragons.

Dragons et autres monstres en processions
L’effigie d’un dragon était promenée lors de grandes processions réunissant le clergé, les corporations d’artisans ou de marchands et le public sur des parcours dans la ville ou les campagnes autour d’un bourg. Le dragon était un symbole au sens où il recouvrait différentes significations dont la plus évidente était de représenter les dangers naturels, principalement climatiques et liés à l’eau (excès ou manque). Ce qui explique la répartition plus fréquente de leur légende dans les régions à risque.
La religion chrétienne a été fondée dans des régions quasi-désertiques, son message très dépouillé au départ élaboré principalement par ceux que l’on a nommé Les Pères du Désert ou de l’Eglise a su évoluer pour s’adapter sous d’autres climats aux contraintes naturelles bien différentes du milieu d’origine.
Les dragons hérités des fêtes païennes et intégrés au rituel chrétien en sont un excellent exemple. On est bien loin de l’austérité des premières cellules d’ermites regroupées en Laures qui sont à l’origine du mouvement de création de monastères (monachisme).

Pour en savoir plus sur les processions de dragon, cliquer sur l’image.

Dragon_en_procession


QUESTION MYSTÈRE: Période des dragons

Comment se nomme la période de l’année où les dragons sont plus particulièrement à l’honneur dans les processions catholiques et à quoi correspond cette période ?


Pour la réponse "Boule de gomme", cliquez sur l'image.

boule_de_gomme_

Les fêtes de mai : fécondité, protection
En mai, le printemps se manifeste, la nature semble renaître de son sommeil hivernal, mais les périodes dangereuses de gelées plus ou moins tardives font d’autant plus de dégâts sur une végétation en poussée (bourgeons, graines en germination, jeunes plants). La Lune Rousse notamment est redoutée : cette première lune après Pâques avec sa lumière vive dans une nuit encore glacée peut brûler les cultures : les roussir, d’où son nom.
On cite encore les saints de glace : St Mamert, (fondateur au V° siècle des processions chrétiennes des Rogations), Saint Pancrace, Saint Servais fêtés les 11,12,13 mai. Les gelées sont traditionnellement encore à craindre à ces dates.
Les fêtes de mai étaient très importantes autrefois, nous pouvons citer l’érection du «mai», arbre installé sur la place publique autour duquel divers rites se déroulent. Ces fêtes sont longtemps restées païennes, accompagnées de rites de fécondité évoqués par exemple par Shakespeare dans Le songe d’une nuit d’été. Les enfants nés à la suite de ces fêtes étaient traditionnellement nommés Robin ou Robert.
En Europe, on mettait en scène le couple Robin et Marion rassemblé lors de fêtes champêtres, c’est même le Jeu de Robin et Marion d’Adam de la Halle (XII° s.) qui signe les débuts du théâtre-spectacle musical profane. Paradoxalement les mariages chrétiens étaient interdits pendant ce mois, voué à Marie, mère du Christ. (Etait-ce pour qu’il n’y ait pas de doute sur la paternité… ?)

Pour en savoir plus sur les traditions de mai, cliquer sur l’image.

F_te_de_mai


Saint Georges, chasseur de dragons.

Saint Georges, est le prototype du saint saurochtone et il est abondamment représenté en Europe. D’après La Légende Dorée de Jacques Voragine, il a sauvé la fille d’un roi offerte à un dragon qui ravageait un territoire de Lybie. D’un coup de lance, il a d’abord affaibli le dragon et la princesse l’a ramené en ville en lui passant son étole autour du coup. A la demande du peuple, il l’a ensuite tué.
Parfois il s’agit d’une sainte qui triomphe d’un dragon en le rendant docile comme un mouton grâce à sa foi, elle le ramène aussi en lui passant son écharpe ou sa ceinture autour du cou. Le peuple demande ensuite la mort du dragon. C’est ainsi le cas de Sainte Marthe.
Dans le territoire de l’Anjou, Saint Julien est aussi vainqueur de dragon. Il était évêque du diocèse du Mans et avait une influence très étendue, il était fêté traditionnellement le 27 janvier. Mais il existe plusieurs Julien et la fête actuelle maintenue est celle du 2 août.


Pour en savoir plus sur la Légende Dorée
qui répertorie la vie et les actes des principaux saints
du calendrier chrétien, cliquez sur l’image.

L_gende

ENIGME CASSE-TÊTE : Répartition égale
Saint Georges lorsqu’il entre dans la ville menacée par le dragon observe la disposition de 12 soldats chargés de la surveillance sur une place centrale :

IMGP0758


Il distingue soudain un dallage qui délimite quatre secteurs égaux comprenant chacun 3 soldats. Quel est son tracé ?

Pour avoir la réponse Eclaire-tête, cliquez sur l’image.

Eclaire_t_te

Références

Publicité
Commentaires
A
Je suis toujours aussi friand de la suite
Publicité
Newsletter
Derniers commentaires
Archives
Publicité