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AMOUR TROUBADOUR EN CHANTANT
AMOUR TROUBADOUR EN CHANTANT
AMOUR TROUBADOUR EN CHANTANT
  • Quête de connaissances oubliées avec un esprit troubadour. Partage de contes poétiques et de poèmes-chants d'amour, illustrés de photos de nature, pour célébrer l'Amour, la vie et les troubadours.
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20 novembre 2008

Folklore: la lore du peuple IV

LA VIE TRADITIONNELLE
Pour retrouver les racines du folklore, objet de notre réflexion de départ, il nous faut retrouver le contexte culturel dans lequel il s’est élaboré.
Autrefois, les hommes vivaient en contact étroit avec la terre, ils chassaient, pêchaient, cueillaient (au Paléolithique) avant de travailler le sol pour en tirer leur subsistance ou élever leur bétail (Néolithique). Or ces activités sont fortement dépendantes des saisons, du territoire et des aléas climatiques.

SAVOIR ET TEMPS
Tout un savoir sur ces données s’est élaboré génération après génération en parallèle avec une perception du sacré liée à une conception du temps cyclique (retour fixe des mêmes fêtes et activités saisonnières) et non linéaire (enchaînement d’activités sans lien ni sens particulier comme dans la course moderne au temps par exemple).

RITES ET SAVOIRS
Les rites rythmaient la vie en se répétant régulièrement avec des temps forts d’entrée dans les saisons principales, ils favorisaient la transmission de savoirs concernant les activités traditionnelles le plus souvent en s’appuyant sur les mythes et les religions. Ce savoir concernait de nombreux domaines selon les besoins du groupe d’appartenance : culture, élevage, flore, faune, médecine, maturité sexuelle et fertilité, règles de vie et de rapports hiérarchiques ou entre les sexes, histoire et généalogie, astronomie, géographie, orientation, contruction, météorologie, géométrie, arithmétique…
La mémoire était fondamentale en l’absence d’écrit et tout ce qui pouvait lui servir de support était utilisé (récits, spectacles, danses, symboles, contes, repères géographiques ou construits…).
Tout comme les aèdes grecs (ex Homère), les bardes formés par les druides apprenaient par cœur des vers au rythme particulier véhiculant de nombreuses connaissances cachées sous l’apparence de contes, d’histoires ou d’épopées.  Plus tard les troubadours prenaient le relais, ils masquaient eux aussi leur savoir sous des aspects plus ou moins anecdotiques ou poétiques, à la fois pour préserver les secrets et se protéger des instances dangereuses (Inquisition de l’Eglise).

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Commentaires
A
Toujours très intéressant..<br /> J'encourage
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