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AMOUR TROUBADOUR EN CHANTANT
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  • Quête de connaissances oubliées avec un esprit troubadour. Partage de contes poétiques et de poèmes-chants d'amour, illustrés de photos de nature, pour célébrer l'Amour, la vie et les troubadours.
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5 février 2009

15/ Enigme II 5° étape

Le gardien de l'« Objet » lié à un édifice religieux nous invite à découvrir la présence des principes cosmiques et universels dans les bâtiments sacrés au cours du temps.

3/ Edifice religieux

Le Temple

Nous commencerons par le temple : dans l'Antiquité, le templum est un espace découpé dans le ciel, que les prêtres ont retranscrit sur le sol ; il s'agit alors d'un terrain sacré, sur lequel est construit le bâtiment du culte. Initialement les temples étaient à ciel ouvert ce qui en permettait l’observation par les prêtres.
L’étymologie de Templum vient de la racine indo-européenne [tm], qui veut dire découper, séparer. Le sens est identique en grec ou en latin (templum).
Les plus anciens temples romains obéissaient aux principes cosmiques de construction, prenons par exemple le Temple romain de Janus, le principal dieu romain à l’origine de l’Age d’Or lors de sa coopération avec Saturne exilé sur terre. Il est le dieu des ouvertures, des portes (= janua, janus).
Sur des pièces antiques, sa représentation permet de calculer ses proportions : le rapport entre longueur et largeur est proche de 1,5. Cela correspond aux dimensions du rectangle «solsticial» à cette latitude, déterminé par les levers et couchers du soleil aux solstices. Il était orienté Est – Ouest, ainsi la statue du dieu au milieu, avec ses deux visages, était illuminée toute l’année par les rayons du soleil passant entre ses portes.

Pour en savoir plus, cliquez sur l’image.

A1

Plan de l’édifice religieux chrétien

A partir du IV° siécle, l’empereur Constantin autorise la liberté de culte, les chrétiens peuvent construire des églises. Ils reprennent le plan rectangulaire des basiliques romaines qui se retrouvera dans les églises romanes. L’orientation Est-Ouest devient la règle sauf particularité locale liée au terrain : le chevet est à l’Est et l’ouverture à l’Ouest.
A noter : l’est correspond à l’orient, du verbe « orior » naître, appliqué au soleil. (D’où le mot orientation). L’ouest correspond à l’occident, du verbe occidere (tomber, se coucher).

Images, symboles

Au VIII° siécle, le culte des images est interdit par l’empereur de Constantinople sur fond de querelle théologique, il faudra attendre 50 ans environ pour qu’il soit de nouveau autorisé par un nouveau concile. Les religieux auront alors le pouvoir d’interpréter et choisir les représentations. On peut distinguer deux tendances principales: les bénédictins sous l’impulsion de Cluny favoriseront la profusion des ornements et des représentations de scènes religieuses (peinture, sculpture). Et ceci jusqu’à l’excès dénoncé par la tendance qui émerge en réaction, celle des cisterciens – en particulier Saint Bernard nourri de tradition druidique - qui recommande la sobriété, le symbolisme abstrait plus proche de la doctrine iconoclaste à l’origine de la célébre querelle des images qui sous-tend la position des uns et des autres à l’égard de l’art religieux.
Cependant ce sont les compagnons constructeurs qui réalisent les ouvrages religieux en utilisant l’ancienne tradition qu’ils sauront adapter à la nouvelle mode chrétienne. Ainsi la «sublime proportion» antique liée au Nombre d’or est renommée la «divine proportion», mais les principes de la Connaissance restent les mêmes.

Pour en savoir plus sur les chantiers du Moyen-Age,

cliquez sur l’image.

A2_37


Architecture et croix celte.

Nous avons déjà vu que la croix celte ou druidique était le support de connaissances traditionnelles. Elle est omniprésente aussi dans la conception et les représentations dans l’église chrétienne en particulier romane.
Ces connaissances récupérées dans les premiers monastères, en particulier bénédictins puis cisterciens, seront utilisées au Moyen Age par les constructeurs qu’ils contribuent à former.
La roue ou croix celtique comporte 8 rayons qui sont organisés en « croix à 8 rais » ou «escarboucle» que l’on retrouvera chez les Templiers. Ce sont les 8 visées des levers et couchers du soleil aux solstices d’été et d’hiver et des équinoxes croisant l’axe Nord/ Sud.
La Rosace des cathédrales exprime le même symbolisme, elle est nommée traditionnellement Rota, Roue, elle est en rapport avec la Lumière et le Verbe divin et exprime des rituels temporels cycliques, cosmiques ou religieux.

Pour en savoir plus, cliquez sur l’image.

A5_roue7

QUESTION MYSTÈRE: Rosace au sol?

Quelle est la figure symbolique tracée au sol des cathédrales associée à un symbolisme cosmique tout comme la rosace ? Un indice : cette figure fréquente autrefois a fait l’objet d’une campagne de destruction à la fin du Moyen-Age. 

Pour la réponse "Boule de gomme", cliquez sur l'image.

boule_de_gomme_

Les églises des périodes préromane, romane et gothique

Le modèle d’architecture idéale de référence reste celui du Temple de Salomon tel que décrit dans la Bible puisqu’il a été détruit au VI° siècle avant JC. Les principes de construction des églises sont restés les mêmes pendant des siècles, seules les techniques ont évolué.
Les symboles numériques et géométriques se retrouvent dans le « tracé régulateur », sorte de plan de l’église ou de la cathédrale. Pour retrouver ces éléments de sacralisation des lieux saints liés à leur architecture, il faut revenir aux principes d’orientation et de verticalité en rapport avec le soleil.

Pour suivre ces démarches détaillées, cliquez sur l’image.

A3_sanctsite

Le plan de l’église chrétienne est habituellement celui de la croix latine symbolisant le corps du Christ, l'abside autour du choeur  est la tête ; le transept traversant la nef forment les bras ; la nef et ses colonnes est son corps.

Pour en savoir plus sur l’art roman et l’architecture,
cliquez sur l’image.

A4_plan


ENIGME CASSE-TÊTE : Règle de géométrie.

Dans le village proche du chantier de la cathédrale, les compagnons constructeurs ont fait un enclos pour abriter les animaux la nuit. Il est circulaire, entouré de hautes palissades de bois et fermé par un solide portail. Un jour ils décident d’y enfermer un de leur apprenti récalcitrant jusqu’à ce qu’il ait compris une des règles de base de la géométrie des bâtisseurs.
Son maître lui donne les consignes suivantes : il doit partir d’un point quelconque du sud-est de la palissade et se diriger en ligne droite plein Nord puis du point atteint au pied de la palissade il doit partir en direction de l’ouest. Il ne sortira que s’il donne le diamètre de l’enclos.

egl_005

L’apprenti compte d’abord 30 pieds puis 40 pieds. Quelle réponse doit-il donner au maître pour sortir et quelle méthode va-t-il utiliser ?

Pour la réponse Eclaire-tête, cliquez sur l'image.

Eclaire_t_te

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