Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
AMOUR TROUBADOUR EN CHANTANT
AMOUR TROUBADOUR EN CHANTANT
AMOUR TROUBADOUR EN CHANTANT
  • Quête de connaissances oubliées avec un esprit troubadour. Partage de contes poétiques et de poèmes-chants d'amour, illustrés de photos de nature, pour célébrer l'Amour, la vie et les troubadours.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
4 août 2009

Version documents Merlin... IV, 4° étape : Paimpont et son abbaye,

Pour la version allégée, voir ici.

Importance en ancienneté de l'exploitation du fer en Paimpont
(Wikipédia)
Localement les plus anciens sites datent de Halstatt et/ou du début de la Tène ancienne (750 à 500 avant J.C.).
Plusieurs sites de réduction de minerai, fouillés ces dernières années, sont à relier à la Tène moyenne. On dispose aussi de plus rares indices gallo-romain et du haut Moyen-Age. Les ferriers les plus importants en volume, atteignant parfois jusqu'à plus d'un millier de tonnes de déchets, sont datés entre la deuxième moitié du XIIIe siècle et le début du XVe siècle. On y a découvert des types de fours de réduction de minerai appartenant à une lignée technique inédite. Enfin, une première datation radiocarbone (C14) situerait le fonctionnement d'un premier haut-fourneau au niveau de l'étang du Pas du Houx dans le courant du XVIe siècle, quelques dizaines d'années avant l'implantation des Forges.
L'ensemble de la forêt de Paimpont est acquis en 1653 en vue de l'exploitation de sa richesse en minerai de fer. Fondées dès 1653, les forges fournissent un fer et de la fonte de grande renommée. Les forges sont fermées en 1884.

Création de l'abbaye
La première implantation d'un édifice religieux sur les bords de l'étang de Paimpont (où Judicaël possédait un château) date de 645 quand Judicaël, roi de Domnonée et son ami Méven (Mewen ou saint Méen) construisent un prieuré dédié à Notre-Dame.

L'abbaye de Paimpont fut construite au 13ème siècle sur l’emplacement d’un prieuré fondé en 645 par Judicaël, roi de Domnonée (moitié nord de la Bretagne). Cependant, l’abbaye telle que l'on peut la voir aujourd'hui a été construite au XIIIe siècle et restaurée au XVe. Cet ancien prieuré fut érigé en abbaye par bulle du Pape Innocent III, de l’an 1211, sur les instances de dom Tual, abbé de St Jacques de Montfort, ancien prieur de Paimpont. Monastère bénédictin à l’origine, elle fut dès le 13ème siècle habitée par des chanoines jusqu’à la Révolution. (Wikipédia)

De l'ancien monastère, du vieux cloître, il n'existe plus rien. Le grand bâtiment actuel a été construit, au XVIIème siècle, pour abriter les religieux réformés en 1649. Il sert aujourd'hui (c'est-à-dire vers 1907) de presbytère, de mairie et de salle pour l'école laïque des garçons.

Il est noter que la sacristie renferme des trésors nombreux (XVe au XXe siècle) et plus particulièrement un Christ en ivoire (17ème), d’un reliquaire (15ème) offert par la duchesse Marguerite de Bretagne, mère de Anne de Bretagne, qui contiendrait un radius de St Judicaël, d’une statue en bois polychrome (15ème).
Le grand bâtiment qui existe à l’ouest et qui sert maintenant de mairie et qui est bordé à l’ouest et au sud par un grand étang, a été construit en 1649 par l’abbé Bernard de Sariac. L’ancienne Abbaye à l’Est, est devenue une école. Au centre, l’église abbatiale est toujours en activité. A l’ouest, un chemin longeant l’étang nous amène à une grotte curieuse, faite de "Laitier ou mâchefer" (résidus de fonderie), construite sur un lieu déjà voué au culte ; elle est dédiée à la Vierge. La statue de Judicaël fait face à la grotte de la Vierge.


Longtemps le bourg de Paimpont ne fut constitué que de l'abbaye avec ses bâtiments associés tels que l'hôtellerie pour l'accueil des pélerins, du cimetière et de quelques habitations.
Ce n'est qu'au cours du XIXe siècle, bien après la vente de l'abbaye comme bien national en 1790, que le bourg commença à prendre la physionomie qu'on lui connaît aujourd'hui.
Dans l'abbatiale, en septembre 1974, des peintures murales sont découvertes sous les boiseries en cours de restauration. Datant des XIVe-XVe-XVIe siècles, elles sont - en dépit de leur état - exceptionnelles au niveau de la Bretagne.

L’industrie du fer et l’exploitation de la forêt sont pour les paysans locaux une ressource complémentaire à la vie agricole : les forges emploient directement 100 à 400 hommes. En 1815, elles font vivre 310 employés (hauts-fourneaux, affineries, fenderie, entretien et surveillance de la forêt). Une partie de la production est traitée sur place : le métier de cloutier se développe chez les paysans. Parallèlement, la production de cendres entraîne l'établissement de blanchisseries de toiles à Folle-Pensée, au Canet (ou Cannée), à La Ville-Danet. Une nouvelle communauté se forme donc autour du fer qui a permis la conservation d'un peuplement rural important plus longtemps que dans une grande partie des communes rurales d'Ille-et-Vilaine.

Dévotion à la Vierge Marie
Le concile d'Éphèse (431) et les suivants reconnaissent Marie comme Théotokos, celle qui a mis Dieu au monde, la « Mère de Dieu ».
La virginité perpétuelle de Marie (« toujours vierge ») est une doctrine commune aux catholiques et aux orthodoxes, inscrite dans le symbole de foi de saint Épiphane, en 374, et proclamée (comme une "vérité de Foi") pendant le deuxième concile de Constantinople (553)

Clovis : de l'histoire au mythe
En France on note un développement du culte de la Vierge surtout à partir du XI° siècle, mais il a été attribué à Clovis grâce à sa femme chrétienne.

La grotte de Paimpont
Le lieu était déjà voué à la méditation et à la prière du temps des druides. Plus tard, les moines de l'abbaye s'y rendaient par un chemin qui coupait l'étang.

Déesse des eaux et marais, antique déesse mère Etymologie: Anam = Marais, Ana = Souffle, âme. De Anan = Gwarc'h, la Vieille*, mère des dieux, des hommes, patronne des vivants et des morts. Déesse de la fécondité et du grand passage vers l'au-delà. Réside dans les marais et au bord des eaux brumeuses, (*Vieille des marais, Mère vieille des Bretons, Mère de la race, des vivants et des trépassés)

Au X° s, De Ana fut apparentée à la Vierge, d'après un manuscrit gallois. **Aballac, fils d'Amalech, qui fut le fils du grand Beli (Belenos gaulois) et de Anna cousine germaine de la Vierge Marie. Cet Aballac ou Evallach est le Roi Méhaigné de la Quête du Graal.
Ana en racine indo-européenne se retrouve dans de nombreux dérivés, anima latin, anaon armoricain (anaon : peuple des trépassés c'est-à-dire peuple d'Ana). Annwyn gaulois correspond aux enfers celtes, fait de brouillards et d'eaux glacés.

La Vieille en Brocéliande:
Ce sont principalement des mégalithes qui portent des noms en rapport avec le culte de l'antique déesse.
Tombeau des géants = Roche à la Vieille (la Sorcière) sépulture du Bronze ancien (-1500) près du Val sans retour (Tréhorenteuc)
On en trouve aussi à Concoret, Roches de Tréban, Campénéac, Mauron (Roches du Champ Morgan),

Morgane et la Grande Mère ou Déesse (wikipédia) citation:

"Le personnage de Morgane pourrait avoir une de ses sources dans la déesse Morrigan, inspirée de la Dea Matrona gauloise, telle qu'elle apparait dans la littérature galloise médiévale2. Fille **d’Avallach ou du roi d’Avallach (Avalon ?), dans les Triades galloises elle est, comme dans le cycle arthurien, liée au roi Urien... Le nom de Morgain est issu de celtique *mori-gena qui signifie « née de la mer ». On peut aussi le rapprocher de celui de la déesse irlandaise Morrigan. Morgane apparait pour la première fois dans la Vie de Merlin (1150) de Geoffroy de Monmouth"


Notre Dame de la Vie / de la Vieille / des Anciens (à Vienne) : Serait un des plus anciens édifices dédiés au culte marial : Temple romain réaffecté en église au V° siècle.

Publicité
Commentaires
Publicité
Newsletter
Derniers commentaires
Archives
Publicité